Le buzz du Festival

LE BUZZ DU FESTIVAL : Le fil quotidien du IN et du OFF, ses dessous de cartes, ses coups fourrés… Bref, la rumeur d’un festival ! Suivez-en le buzz au jour le jour : en une ligne, tout CE QU’IL FAUT SAVOIR du festival, de sa vie souterraine, de ses pros et du « marché », de ses spectacles et de ce que le public en pense, de ce que nos lecteurs nous en disent …
-Allez, encore un effort pour que la ville soit redevenue « propre » ! C’est à dire débarrassée des milliers d’affiches qui la polluaient. En tout cas, au 29 juillet, ce n’est pas probant : hormis la rue de la République et quelques lieux stratégiquement choisis pour leur flux de touristes, des affiches il y a en encore partout… De toutes manières, Avignon ne sera jamais « propre » : c’est un voeu pieux, qui ne se réalisera jamais.
– Voici notre « TOP 20 » des spectacles du OFF 2025 que nos journalistes ont plébiscités : 20 spectacles de très bonne tenue, certains même au-delà, qui nous ont enthousiasmés au sein d’une édition du Off 2025 peu ou pas assez enthousiasmante… C’est à consulter ICI : https://lebruitduoff.com/2025/07/25/notre-top-20-du-off-2025/
– On boucle ! Allez, le festival, ce 26 juillet, c’est plié ! A la fois soulagés et un peu nostalgiques, comme chaque année, on ferme Le Bruit du Off. Soulagés car, comme les compagnies, et tous les opérateurs des deux festivals OFF et IN ainsi que les pros des médias et autres programmateurs, on est sur le charbon depuis début juin, où l’on prépare l’ouverture du festival : soit quasi deux mois à 100%, à ne plus avoir de vie perso, à speeder toute le journée et une partie de la nuit. A l’instar de tous ceux qui bossent sur le festival, une période certes enrichissante, mais épuisante… Et en même temps, quand tout s’arrête le lendemain, on se sent un peu désemparés, et presque hâte de renouer avec le fol maelström du festival qui nous emporte tous sur son passage… Un certain masochisme qui nous anime tous, du coup. Mais bon, ainsi va la vie des festivals ! On vous souhaite un bel été à toutes et tous, et rendez-vous l’an prochain pour l’édition 2026 ! Et d’ici là, vous pourrez poursuivre l’expérience BDO sur le « Tribune » qui dès septembre, reprendra le flambeau de la critique quotidienne estampillée Bruit du Off, sur toute la France, en régions comme dans la « capitale », et chez nos amis francophones de Belgique wallonne et de Suisse romande… Le « Tribune » à lire tous les jours sur : https://lebruitduofftribune.fr/
-On peut vraiment dire que ce 79e Festival d’Avignon ne restera pas gravé dans le marbre… Une édition 2025 plutôt très moyenne, parfois même médiocre, dont seule une poignée de spectacles émergent vraiment et auront marqué les esprits : 5 ou 6 grandes oeuvres de Théâtre et surtout de Danse, (entre autres, Delirious Night, Les Incrédules, Derniers feux, Le Soulier de Satin, Rinse…) plus aussi quelques rares bons spectacles, simplement corrects, mais sans génie ni créativité particulière … Une édition très décevante, qu’on aurait aimée plus découvreuse, plus puissante, plus couillue… Vivement l’édition 2026 !
–Nous confirmons de sources sûres, que comme nous l’avions annoncé, l’odieux rejeton du fondateur du Chêne Noir lâche l’affaire… Il était temps ! Incapable de gérer cette charge trop lourde pour lui, totalement insuffisant intellectuellement, artistiquement, émotionnellement pour « diriger » quoique ce soit, réellement incompétent dans son rôle de « directeur » de ladite structure historique d’Avignon, Monsieur Gros Melon jette l’éponge… Tant mieux, il était vraiment urgent qu’il ouvre les yeux sur le désaveu général des pros, des médias et du public à son encontre, et le discrédit total qu’en quelques petites années il a jeté sur « son » théâtre, gracieusement offert par son géniteur. Un « fils de » abusivement nourri de l’indulgence aveugle d’une mère omniprésente et hyper-couvante, forcément dithyrambique quant à au « génie » supposé de sa « merveilleuse » progéniture… En tout cas, à l’unanimité, pour les médias, les artistes, les collectivités qui le financent, le public, c’est un soulagement : il était vital qu’il dégage… Bon vent !
– Il paraît que notre chère ministre de la Culture, poursuivie désormais pour magouilles avec Renault au détriment de l’Europe, bref que cette Dati-là pense faire une visite éclair à Avignon demain jeudi 24… Histoire de faire la matamore en défiant les gens de la CGT spectacle qui l’avaient mise sur liste noire… On va voir si elle a vraiment les cojones de venir !
-ça sent le sapin, en ce 23 juillet : le Off est en train de s’éteindre doucement, on le sent sur les terrasses (on arrive enfin à avoir une table au Barretta à l’apéro !), et jusque dans les rues, particulièrement la rue de la Ré, beaucoup plus calme et respirable… On vous donne bientôt nos 20 spectacles préférés de cette édition 2025, oui, 20 pas 30 comme dab, car on ne les a pas trouvés, ces 30, cette année !
– Il paraît (enfin, c’est pas un scoop, tous les pros d’Avignon le savent…) que le fils béni des dieux du fondateur du Chêne Noir serait en grave dépression (là on fait « Closer » (et pourquoi pas, après tout ?) : forcément, qu’il déprime, il sait très bien que personne ici à Avignon ne l’aime, connaissant son « melon » démesuré, son mépris généralisé pour les artistes, les techniciens du spectacle, les intermittents, les journalistes, le public…(et on en passe…) et surtout ses pratiques radicales en matière de « gestion » des personnels : dégagement express d’employés à tour de bras, infractions délibérées et répétées sur les congés maternité, les horaires et jours travaillés illégalement, le non-respect des paiement des nuits et des jours fériés, etc. On s’étonne que personne ne l’ait poursuivi encore aux Prud’hommes, tant il enfreint chaque jour la loi allègrement… Donc, le pauvre fiston déprime grave. « l’héritier » se sent mal : totalement bipolaire et un brin parano, se rendant compte qu’il est parfaitement incapable de gérer dans son -tout petit- cerveau la direction de de qui fut jadis un grand théâtre… Mais ça, le « grand théâtre », c’était avant, avant qu’il ne vire son propre père -le fondateur, on vous le rappelle-, l’interdisant plus ou moins de présence au sein du théâtre qu’il a créé en 1968… et qu’il lui a légué ! Bref, le pauvre chéri flippe… Grand bien lui fasse, qu’il en profite pour méditer sur tout le mal qu’il fait autour de lui et sur sa misérable condition d’incapable invétéré, infatué de lui même, retors et arriviste, et surtout fondamentalement mauvais comme la peste… Bon vent !
– Avec « MAMI » donné dans le IN, Mario Banushi réactive (pompe serait plus approprié) – « sans le savoir », paraît-il – Sul concetto di volto nel figlio di Dio (Sur le concept du visage du fils de Dieu) de Roméo Castelluci… C’est curieux que ni lui ni personne autour de lui ne s’en soit aperçu, non ? Encore un coup du hasard…
-D’ailleurs, notre boucher nous dit : « n’allez surtout pas voir le Procès Pélicot, dans le IN : une indécence totale… » Ou comment Milo Rau et le IN font du buzz sur un fait divers sordide… Vraiment indécent, on vous le redit. Toujours notre boucher, qui nous déconseille « ce truc minable de Daguerre au Chien qui fume, une saleté pompée sur Zola pour faire du buzz et du « Molière » : ce tout petit Daguerre est vraiment un TDC (non ça ne veut pas dire « tombé du camion », quoique…)… Bref, notre boucher a du goût lui, comme son charolais, et pas sa langue dans la poche…
– On nous reproche de ne pas être « gentils » dans nos critiques de spectacles. Ce qui n’est pas tout à fait vrai : on s’abstient bien souvent de parler vraiment en mal d’un spectacle, par égard pour les jeunes compagnies… Mais si voulez du « gentil », allez donc sur Télérama (où Fabienne Pascaud n’a jamais dit du mal d’un seul spectacle), sur Sceneweb où sévit Stéphane « Cabron » (comme l’appelle la grande Angélica Liddell -les hispanophones comprendront- qu’il a eu l’outrecuidance d’attaquer en justice l’an passé), ou encore sur la PQR (où les stagiaires non rémunérés n’oseront jamais, et pour qui tout est « coup de coeur »), et même sur les blogs lèche-culs (on dit bien « blogs », montés en solo par un quelconque arriviste qui se prend pour un journaliste, et qui n’ont rien à voir avec la presse spécialisée, qui dispose elle, d’une une vraie rédaction) des blogs qu’on ne citera pas ici -ce serait leur faire trop d’honneur- n’est-ce pas Olivier ?… Certes, ces gens-là, ils sont tous très « gentils », mais pour ce qui est de la vraie critique théâtrale, mieux vaut vous fier à votre boucher…
-Sinon, on aime bien lire les « coups de coeur » de nos confrères… Ceux de La Provence en général ne nous déçoivent pas (!) : évidemment ça sent les choix des stagiaires de la rédaction (à quelques exceptions près où l’on sent la patte informée des journalistes culture chevronnés), et c’est comme ceux du « Club de la Presse », pour faire original et ne surtout pas parler des mêmes que le reste de la presse, on va dénicher d’obscurs trucs improbables dans des lieux tout aussi improbables (et généralement infréquentables) du Off. C’est amusant, et toujours un plaisir de les lire…
–On connaissait le scandale du « Au Palace » l’an passé, qui après avoir été racheté à grand frais, a mis la clef sous la porte en fin de festival sans payer quiconque, ni restituer les recettes des compagnies… Cette année, dans le même coin ou presque c’est le « Paradise République », un mauvais « théâtre » pour ploucs et suceurs de glaces, qui a été obligé de mettre son public et ses technos brutalement dehors hier 17 juillet : motif, il était sous le coup d’une interdiction préfectorale depuis le 7 juillet, pour emploi dissimulé… Bravo ! Ce qui n’a pas empêché ses propriétaires peu regardants d’exercer malgré la fermeture notifiée par le préfet (et AF&C n’étaient pas au courant ? Mmmm…), au mépris de la loi, du public, des compagnies –flouées car elles ont payé leurs créneaux et ne seront jamais indemnisées pour le manque à gagner de non-ventes de leurs spectacles) et bien sûr du rare personnel déclaré qui se retrouve le bec dans l’eau un 17 juillet… Encore des ruffians, comme il y en a tant dans ce Off décidément imbuvable, qui ouvrent des boîtes à fric sans foi ni loi… Il est beau votre Off, messieurs les « présidents » d’AF&C ! Elle est où votre soi-disant « charte de bonne conduite » ? Sous vos mocassins, et chaque jour prouve que vous ne valez pas mieux que ces thénardiers que vous faites semblant de ne pas voir : qui ne dit mot consent…
-Vous connaissez la seule buvette de théâtre d’Avignon fermée à l’heure de l’apéro ? Celle du théâtre des Halles, qui non contente d’être hors de prix pour des trucs vegan ou bio dégueulasses, ferme à partir de 18h30 ! Ils doivent être ravis ceux qui s’occupent de la buvette, de cette décision pour le moins ubuesque imposée par le théâtre ! C’est ça le changement ?
– Une lectrice, Hélène, nous écrit : « Merci pour vos conseils et avis, sans langue de bois, sincères, et plutôt justes ! Je rentre du festival après une semaine intense, je voudrais recommander : « Stellar« au Tremplin : un spectacle ovni , comme un épisode de black mirror live : une troupe jeune, quatre excellents comédiens (nés) , une scénographie inventive ! Rafraîchissant drôle poétique. Et puis aussi : « Annette » aux Doms, excellent !, « Fast » ( aux Doms aussi) indispensable !, « Fils de Bâtard » …à la Manufacture, tellement touchant, « Happy apocalypse« , au 11, génial, inclassable, « Bleu » au 11 également, un magnifique seul en scène… Et dans le IN , « Delirious Night » était top ! « Affaires familiales », excellent !… Continuez à festoyer ainsi. Hâte d’être à l’année prochaine, Hélène.«
– Le week-end du 14 juillet, le week-end le plus insupportable du Off… Soi-disant l’acmé du festival. Tu parles : c’est surtout le pire moment du Off où des milliers de bofs suceurs de glaces, viennent en nombre depuis Châteaurenard ou Cavaillon s’encanailler « au festival », comme ils disent… Une foule envahissante augmentée de la cohorte de festivaliers du Off qui ne trouvent rien de mieux que de choisir juste ces jours-là pour accourir et s’agglutiner sur les trottoirs et dans les mauvaises salles. Le tout sur fond de Batucadas bruyantes et hors-propos : on n’est pas à Aurillac, ici ! … Bref, le rêve pour les Avignonnais et tous ceux hélas qui n’ayant pas le choix, travaillent sur le festival !
– On avait espéré de Rebecca Menzoni reprenant l’ancêtre « Le Masque et la Plume » sur Inter, après on ne sait plus combien de décennies à subir le mièvre Jérôme Garcin, que l’émission « culture » prendrait de nouvelles couleurs et surtout rajeunirait ses chroniqueurs… Tu parles ! Toujours aussi ringards et réacs, lesdits chroniqueurs au goût bien parisien de l’entre-soi de la « critique culturelle » ont les mêmes choix de chiottes qu’auparavant. C’est sûr qu’avec des Nerson, Pascaud et autres « critiques » de l’establishment qui ont largement dépassé l’âge de la retraite, il ne faut s’attendre à rien de mieux. Manque plus que mémé Héliot pour garnir l’EHPAD du « Masque »... Misère… Comment Olivier Py surnomme t-il l’émission, d’ailleurs ? « Le Casque et l’enclume » : Bien vu, pour une fois qu’il a de l’humour…
– En ce 13 juillet, voici nos 10 petites « perles » qu’il fallait ne pas louper : Happy Apocalypse » au 11, « Le Cri du Papillon » à la Chapelle des Italiens », « Piscine (pas d’eau) » au Transversal, « En attendant Godot » aux Halles, « Emballage » aux Carmes, « Au Bord de l’eau » au Transversal, « M un amour suprême » aux Halles, « L’Illiade » à La Factory, « L’utopie des arbres » à L’Entrepôt, « Negative Space » à La Manufacture… That’s all folks, pour l’instant…
– L’extra-muros à La Manufacture : suite. Une lectrice nous écrit : » Pour aller dans le sens de vos dernières remarques sur la programmation extra-muros de la Manufacture, j’ai eu la désagréable surprise de constater que le trajet en navette indiqué comme « compris » sur le programme est en réalité bien payant puisque tous les spectacles se jouant dans ces lieux sont 2€ plus chers que ceux joués en intra-muros… Et peu importe que vous alliez voir deux spectacles de suite sur le même lieu, vous paierez quand même 2€ de plus pour chaque billet. Comme je n’ai pas besoin de la navette, j’ai demandé si dans ce cas le prix revenait au même tarif que l’intra-muros, mais évidemment non. Donc pour me rendre moi-même sur place et voir deux spectacles, je dois payer 4€ de plus pour une navette que je n’utiliserai pas. Et c’est sans parler des 1€ par billet qu’il faut rajouter si on veut réserver via le site du théâtre. Une belle somme de 6€ qui a d’autant plus de mal à passer que le Train Bleu, qui joue aussi en extra-muros, ne fait payer aucun frais supplémentaire, ni pour la navette, ni pour les achats en ligne… À bon entendeur… » Merci Florence pour ce témoignage qui éclairera nos lecteurs… Et bon festival à vous, malgré ces petits désagréments !
– 8 jours déjà… Et une cuvée Off 2025 qui s’annonce plutôt de bon millésime, avec pas mal de bons spectacles, et quelques pépites… On vous en reparle…
– Manque de bon sens : La Manufacture a souvent – pas toujours, mais assez souvent- de bons programmes, en tout cas sur le papier… Le gros souci, c’est de multiplier leurs lieux de représentation extra-muros, en banlieues crades d’Avignon. Certes ils mettent à disposition gratuitement des navettes, mais le problème, c’est le temps : pour aller voir un spectacle qui dure 1h15 ou 1h30, il faut compter au bas mot plus de 2h30, voire 3h avec l’attente de leur navette et le déplacement aller-retour. C’est trop ! De quoi dissuader largement le public, d’aller courir sous le soleil attendre un bus puis se taper un trajet interminable en banlieue pourrie d’Avignon. Quant à nous, journalistes, c’est purement rédhibitoire : quand on a 3 Off et 2 IN à couvrir dans la même journée, on n’a pas envie de perdre autant de temps dans les transports extra-muros. C’est juste insupportable et irréaliste, et donc contre-productif pour la Manu. Les amis, cessez de programmer à perpète les olivettes vos spectacles, rapatriez-vous dans le centre : vous savez fort bien que tout le monde rechigne 1), à sortir des remparts et 2), à perdre autant de temps dans un bus, fût-il climatisé (encore heureux !). Louez des lieux intra-muros, ou achetez-les si vous avez des thunes, mais cessez de nous balader !
-De tous les grands et bons artistes français dispos sur la scène artistique (et pourquoi français d’ailleurs) reconnus internationalement, la mairesse d’Avignon – aussi connaisseuse en Art contemporain que l’est Rachida Dati, c’est peu dire !– a choisi l’enfileur de perles Jean-Michel Othoniel pour « décorer » sa ville pour le Festival et son « année culturelle »… Quelle misère intellectuelle, quel manque de Culture, tout simplement. En 2023 déjà, elle nous avait choisi une obscure grapheuse féministe (évidemment c’est même pourquoi Cécile Helle l’a choisie, pour sa « vertu » féministe, encore un a priori idéologique qui préside à ses « choix » en matière culturelle)… Puis en 2024, la fille de son pote Lionel Jospin à qui elle a confié les clés du Palais… Othoniel cette année donc, le plus insipide des artistes français, qui a claqué un fric fou pour ses oeuvres avignonnaises en verre de Murano, le tout pour nous offrir à « contempler » ses verreries mièvres -mais colorées- qui ne disent rien, n’évoquent rien sinon la vacuité de la « pensée » de « l’artiste » décoratif. De l’artisanat de luxe, quoi… Que madame Helle n’a t’elle pas eu les couilles de faire appel à un ou une vrai(e) artiste de la scène internationale, qui en a des corojones ? genre Adel Abdessemed, Nan Goldin, ou encore Jeff Koons, qui était déjà venu en 2000 sur invitation de la prédécesseure de Cécile Helle illuminer le Palais de son immense sculpture végétalisée de chien kitch fleuri à souhait (qui ensuite trôna au Guggenheim de Bilbao) ? D’autant que connaissant Avignon, il s’en serait donné à coeur joie avec le même budget alloué par notre édile à son chouchou actuel… Bref, avec Othoniel, c’est un raté de plus dans l’affichage de la « politique culturelle » de notre chère -très chère- mairesse : un truc en plumes (en verre de Murano en l’occurence) : même pas mal ! Vivement 2026 qu’elle s’en aille rejoindre ses ami.es militant.es (nous aussi on sait faire, l’écriture « inclusive »…) pour d’autres « fabuleux projets », certainement bien orientés et politiquement « corrects »…
– « L’écriture inclusive », voila la plaie. Une sale manie branchouille chérie des attaché(e)s de presse –plutôt ées d’ailleurs- et de certains rédacteurs des programmes de théâtre. Cette aberration grammaticale est une pure horreur, sous couvert de « féminisme » mal compris. Sérieux, vous vous voyez vous taper tout un article dans Le Monde ou Libé « écrit » de cette manière ? Non, bien sûr. Et pourtant, on a même eu chez nous une « collaboratrice » qui se la pétait qui prétendait écrire ses critiques de théâtre de cette manière ! Pure folie… (Elle est vite partie, juste pas le même monde, quoi)… Pourquoi faudrait-il alors que nous subissions ce truc débile à longueur de mails et dans les programmes de théâtre ? C’est juste insupportable, illisible et contre-productif. D’ailleurs nous à la rédaction, lorsqu’on reçoit un mail rédigé en « écriture inclusive » (il faudrait dire plutôt intrusive, tant c’est pénible à lire), on met le courriel immédiatement à la poubelle… Avis à nos chères attachées de presse amatrices de cette hérésie linguistique !
– Finalement, toujours batailleuse et provoc, la Dati, piquée au vif par les menaces de la CGT Spectacle (voir ci-dessous) a décidé de venir se frotter à eux sur leur propre terrain… On va rigoler, si elle le fait vraiment ! Quand elle viendra ? Son cabinet n’a pas communiqué là-dessus, histoire de créer la surprise… Elle a des arguments, en plus, la ministre des riches du 7e : selon elle, nous citons : « Je ne crois pas que le festival appartienne à quelques syndicalistes CGT… », « C’est du sectarisme, même du racisme » (!!!) et la perle : « …Alors que moi je me bats pour le budget de la Culture »… Morts de Rire. Elle manque pas d’air, la Dati ! On va bien s’amuser…
–En ce 7 juillet, très déçus par cette entame du IN…Force est constater que ce 79e Festival ne s’annonce pas fameux, jusqu’à présent… Depuis l’ouverture du Festival, on a déjà vu une Bouchra Ouizguen poussive, un « Brel » de De Keersmaeker, totalement laborieux et inutile, un « Item » de François Tanguy un tantinet pénible, un Ostermeier pas au top de sa forme avec son « Canard » boîteux… Et un « NÔT » de Marlene Monteiro Freitas dans la Cour d’honneur, qui ne tient pas la rampe… Seul Ali Chahrour a su nous émouvoir. Bon, attendons la suite, qu’on espère plus au niveau…
-Il paraîtrait que les intermittents de la CGT spectacles menaceraient de déclencher leur grève, dans le OFF en particulier, pour les spectacles et/ou salles qui oseraient accueillir madame Dati ou n’importe quel représentant du gouvernement ! De quoi réjouir le co-président d’AF&C Domingos, ex-intermittent « Sentinelles », qui connaît bien les coups d’éclat de la mouvance et doit se réjouir de l’initiative de ses ex petits copains ! C’est plutôt rigolo, non ? Cela dit, on les comprend les intermittents, vis à vis de la très méprisante Rachida Dati à l’enfroit de tout ce qui est spectacle vivant (et culture en général). Mais il y a peu de chances de la voir cette année au Festival, comme l’an passé d’ailleurs, festival qu’elle avait ostensiblement boudé…
– Ce soir 4 juillet, c’est la fête, paraît-il. Une parade donc, avec fanfares et batucada, bref le truc bien démago et racoleur d’AF&C, approuvé par une mairesse tout aussi populiste, dans le droit fil des limites de leur « pensée » de la « fête populaire »… On se croirait à Aurillac ou à Chalon en Champagne, c’est tout dire… Le mauvais goût absolu de ce défilé qui n’a rien à faire dans un festival de théâtre, fût-il le Off, en dit long sur la « philosophie » des deux dirigeants incultes et démagos de l’association AF&C… Et accessoirement sur le « contenu » réel des propositions « artistiques » du Off… Mais si ça plaît aux compagnies (enfin, certaines, et pas les meilleures), aux zonards à chiens et aux lécheurs de glace de la rue de la Ré…
– Affichage : en ce soir du 3 juillet, il y a, chères compagnies, un côté pathétique à vous voir fébrilement poser vos affiches, n’importe où et n’importe comment… Déjà, vous devriez savoir -ou au moins vous en douter- que votre affichage ne sert à rien (comme les flyers d’ailleurs), noyé parmi 1740 spectacles qui font comme vous, soit au bas mot au moins 300 000 affiches apposées dans l’intra-muros (chaque spectacle a droit à 150 affiches) ! Vous pensez vraiment que les festivaliers vont la voir, votre affiche ? Et surtout qu’elle déterminera leur choix de spectacle ? Plaisanterie… Par ailleurs : vous ne connaissez pas la ville, c’est normal, c’est pour la plupart d’entre vous votre premier Off. Donc, vous ne connaissez pas les bons spots ( à supposer qu’il y en ait), on vous voit avec vos smartphones frénétiquement essayer de comprendre un peu le plan de la ville… C’est inutile, si vous ne connaissez pas Avignon, essayez au moins de vous informer vraiment sur les flux de circulation des festivaliers : pour cela, il vous faut un-une vrai(e) chargé(e) de com aguerri(e) aux usages du Off pour vous orienter. Ou nous demander… Et puis, un dernier truc : cessez d’afficher n’importe où, jusque sur les grilles des fenêtres des habitants (et oui il y a de vrais Avignonnais qui y habitent, y compris au rez de chaussée, d’où les grilles) : ceux-là, auront vite fait demain matin 4 juillet de vous les arracher, vos affiches ! Quant à la mairie, dès demain 4 juillet, elle enlèvera toutes celles qui seront en infraction, et de surcroît, vous facturera l’amende forfaitaire par affiche (75 euros/affiche) + la prestation d’enlèvement… Voilà, vous êtes au courant désormais !
– Pour une fois le catalogue illisible et intransportable du OFF est sorti AVANT le 1er juillet (qu’ils appellent prétentieusement et abusivement « programme », qui n’a rien d’un programme mais est juste une suite de communiqués des compagnies) : un exploit pour AF&C ! Cela dit, à quand la suppression pure et simple de cette gabegie de papier imprimée (en Espagne s’il vous plaît, c’est très « décroissant »), qui coûte un bras et qui est tout sauf utile, et surtout pas écolo ? Eux qui se targuent de faire du OFF un festival « durable » et « écologique », il y a de quoi s’exclaffer… Entre l’impression de ces tonnes de papier, leur transport depuis Gerona, l’entreposage, puis la distribution en ville en fourgons diésel, on aimerait bien connaître son empreinte carbone, à ce « programme » !
– Ils ont les moyens AF&C ! Il y a 2 jours une bannière s’affichait sur le site du Monde.fr… Les deux rigolos qui « dirigent » l’assoc se seraient-ils offert un(e) chargé(e) de com compétent(e) ? Ou juste ont-ils cassé la tirelire de l’assoc ?
-Un petit conseil de mobilité dans Avignon-centre (qui peut vous sauver la vie) : Attention, vélos, trottinettes, danger permanent ! Chers festivaliers, vous qui ne connaissez pas vraiment les plans de circulation aberrants de notre chère mairesse, désormais piquée de boboïtude et donc de « circulation douce », faites gaffe, surtout si vous avez des enfants : en effet, selon une directive autoritaire de madame Helle, prise sans concertation et de manière autocratique (comme dab, c’est sa marque de fabrique), en gros une espèce de 49.3 à la Macron qui autorise donc tous les véhicules soi-disant « doux » à rouler dans le centre ville dans les 2 sens (y compris en sens interdit donc) : résultat, quand vous traversez une rue, notamment la rue de la Ré, faites vraiment attention à vous, regardez dans les deux sens, y compris et surtout dans les rues réputées à « sens unique » ! : vous risquez à tout moment de vous faire percuter soit par un-e bobo avec son « vélo-cargo » transportant sa progéniture, ou un-une bobo simplement à vélo tout court mais se croyant propriétaire de la voirie municipale, tous et toutes en sens interdit et brûlant les feux rouges (quand ils-elles ne roulent pas carrément sur les trottoirs), sinon ce sera une trottinette d’un cakos roulant à plus de 30 km/h de la même façon : aucun respect des piétons, et ne parlons pas des enfants. Madame Helle n’a pas d’enfant, elle ne sait pas l’angoisse que l’on a de simplement traverser une rue normalement : le centre-ville est certes fermé aux bagnoles en période de festival, ce qui est la moindre des choses, mais pas à ces putains de 2 roues électrifiés, dont les conducteurs se contrefichent du code de la route. Un danger pour tous les piétons, et particulièrement ceux en bas âge. Donc, meffi ! comme on dit dans le Sud. Et remerciez la maire Cécile Helle de tant d’attention pour ses citoyens et ses festivaliers normaux, ni bobos ni cakos, qui marchent sereinement (croient-ils) à pied, tout simplement.
– A propos des attachées de presse et des agences spécialisées parisiennes : sachez, mesdames, que les journalistes ne vous ont pas attendues pour concocter leurs programmes. Nous n’avons absolument pas besoin de vos « conseils » intéressés et de vos retapes journalières qui saturent nos boîtes mail pour établir nos choix. Nous sommes assez grands et plutôt expérimentés, en tout cas suffisamment pour n’avoir pas besoin de vous!
– Comme dab, le cru 2025 du OFF s’annonce égal à lui-même, c’est à dire caffi de propositions formatées théâtre privé et de mauvais Stand Up et autres One Man vulgaires qui n’ont rien à voir avec le théâtre. Pour trouver du théâtre, du vrai, et pas des trucs bankables comme savent si bien en proposer la poignée de soi-disant « grandes » salles autoproclamées, en fait de véritables succursales du Boulevard parisien et autres »molièrisables », nous vous suggérons de consulter notre sélection des 15 bonnes salles du OFF qui présentent de vrais et bons spectacles, et pas de purs produits commerciaux fourgués par les « attachées de presse » parisiennes et autres « agences d’artistes »…
– Plus que quelques jours et le ramdam festivalier démarre. Comme dab, une profusion d’affiches a envahi illégalement les vitrines des boutiques fermées et les murs de la ville : on rappelle aux compagnies que la mairie n’a pas l’intention de laisser passer cette année : il y une amende salée qui vous attend pour chaque affiche posée avant la date et sur les endroits non autorisés. A votre bon coeur !
– Il est sorti ! Découvrez LE GUIDE DU OFF 2025 en le téléchargeant gratuitement depuis notre front page ou en cliquant ICI
– Allez, un premier scoop du Festival en ce 24 juin 2025 : de sources autorisées, on nous apprend que le Chêne Noir aurait mis en vente son fonds de commerce ! Il n’aura pas fallu longtemps au détestable fils Gélas pour couler le théâtre créé par son père, « institution » avignonnaise de plus de 50 ans qui, depuis sa reprise par le fils prodige (et prodigue aussi donc), s’était muée en succursale décomplexée du boulevard parisien ! Bon, on vérifie avant de vous en reparler…
– Consultez également notre sélection des 50 spectacles inratables de l’édition 2025, concoctée par nos rédactions. Cliquez ICI
– Consultez notre sélection des 15 lieux incontournables du OFF 2025 où pécho les meilleurs spectacles de cette édition en étant sûr de ne pas se tromper ! C’est à lire en cliquant ICI
–Prolongez toute l’année le goût des Festivals d’Avignon, IN et OFF, en cliquant chaque jour sur notre quotidien théâtral LE BRUITDUOFF TRIBUNE ! Toute l’actu du spectacle vivant de Paris à Bruxelles ou Lausanne, sans oublier les Régions et leurs métropoles… Rejoignez nos 65 000 lecteurs mensuels sur un quotidien 100% « BDO compatible », qui traite l’info et la critique théâtrales sans tabou ni trompettes !
































