Le buzz du Festival

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LE BUZZ DU FESTIVAL : Le fil quotidien du IN et du OFF, ses dessous de cartes, ses coups fourrés… Bref, la rumeur d’un festival !  Suivez-en le buzz au jour le jour : en une ligne, tout  CE QU’IL FAUT SAVOIR du festival, de sa vie souterraine, de ses pros et du « marché », de ses spectacles et de ce que le public en pense, de ce que nos lecteurs nous en disent …

Pour tout savoir de nos sélections de spectacles, et bien d’autres choses : nos bons plans restauration, hébergements, activités et notre répertoire complet « Avignon Pratique«  pour vivre sereinement le festival. TELECHARGEZ GRATUITEMENT VOTRE GUIDE DU OFF 2022 ICI.

Jetez plutôt  un oeil sur notre « TOP 30 » définitif des spectacles du OFF 2022 : https://lebruitduoff.com/2022/07/30/notre-top-30-definitif-au-30-juillet/  et sur notre « TOP TEN« , garanti 100% sans tabou ni trompettes :https://lebruitduoff.com/2022/07/30/avignon-off-notre-top-ten-2022/

– OUF ! LE OFF FERME ! Une édition 2022 fidèle à ce qu’est le Off habituellement. Ni pire ni moins pire que d’habitude. Sur 1570 spectacles proposés, 90 % sont de la merde :  mauvais one man, « comédies » au rabais, Molières mille fois mal montés (c’était en plus le 400e anniversaire, du coup on en a bouffé, les compagnies faisant preuve d’une imagination débordante). Donc, seuls 10 % des spectacles à sauver et encore on est gentils… Et là dedans, on a réussi à en trouver 90 potables et au final 30 spectacles vraiment bien qui constituent notre « TOP 30 ». Il y a un truc qu’on a du mal à saisir, depuis 12 saisons que l’on suit ce marché capitalistique indécent : pourquoi les compagnies s’obstinent-elles à se produire dans cette foire ignoble qu’est devenu le OFF ? Pourquoi acceptent-elles de perdre 20, 30 ou 40 000 euros dans ce marché de dupes, et à s’épuiser physiquement et financièrement, au risque de couler leur structure, pour être présentes dans ce foutoir irrégulé, taillé pour les grosses boîtes de production parisiennes ? Mystère… Non seulement elles rament, s’endettent, tractent sous la chaleur pour un résultat proche de zéro : zéro ou presque de programmateurs, zéro ou quasi de presse. Pourquoi s’obstiner à « faire » le off d’Avignon, en mettant en péril votre santé financière, mais aussi votre santé physique ? Le OFF d’Avignon est une pure arnaque pour les compagnies.Vous ne vendez pas vos spectacles et en plus vous vous épuisez. Laissez tomber. Définitivement. 90 % d’entre vous n’avez pas les reins assez solides pour affronter ce marché puant, qui n’est pas conçu pour vous. Le Off d’Avignon est une gigantesque arnaque, pour les compagnies qui s’y noient, comme pour le public qui se tape des merdes approximatives, mal montées, mal jouées en faisant la queue en pleine rue sous le cagnard. Seuls les loueurs de créneaux se gavent sur votre dos, ainsi que les restaurateurs et autres profiteurs. Et ne comptons pas sur AF&C et ses deux co-présidents putchistes, purs marchands du temple, pour réguler ce foutoir. Compagnies, public, fuyez ce Off puant et immoral !

Fréquentation en berne pour cette édition 2022 du OFF. AF&C avouent une baisse de 15% des spectateurs, mais forcément ils ont plutôt intérêt à minorer… Nous, les remontées que l’on a des grandes salles seraient plutôt entre 25 et 30 % de baisse de fréquentation par rapport à l’édition 2019. Ce qui correspond d’ailleurs peu ou prou à la baisse générale constatée dans les salles au plan national cette année. Et également à nos propres compteurs de nos sites en ligne. Rien d’étonnant ceci dit : pouvoir d’achat au ras des pâquerettes, inquiétude pandémique et peut être aussi une certaine lassitude vis à vis du Off, de plus en plus cher à fréquenter pour un bilan de satisfaction « artistique » médiocre, si l’on en croit nos lecteurs qui sont aussi des spectateurs… Quant aux compagnies, pour la grande majorité d’entre elles, le bilan n’est guère satisfaisant non plus, les spectacles se vendant difficilement à des programmateurs qui ont une fâcheuse tendance à discuter les prix et qui surtout, cette année, n’étaient pas tous au rendez-vous…

– DEBRAYAGE. Comme il fallait s’y attendre, après avoir dégagé l’ex président d’AF&C Sébastien Benedetto de l’association qui « coordonne » le OFF d’Avignon, ses deux inénarrables co-présidents (et marionnettes, répétons-le d’un conseil d’administration dont ils ne maîtrisent rien, incompétents et doux crétins qu’ils sont), nouvellement en place, après un putch sans foi ni loi, se sont empressés de dégager également le directeur délégué de l’assoc Nikson Pitaqaj, qui forcément leur faisait de l’ombre, compétent et actif lui, contrairement à eux, et du coup forcément dans la lumière, toujours contrairement à ces deux obscurs qu’on ne prendra même pas la peine de nommer (ce serait leur faire trop de lumière, justement)… Voici ce qu’il en dit sur sa page Facebook : « Aux membres, compagnies, théâtres d’AF&C et à toutes les amies et tous les amis du festival. Il était convenu qu’AF&C communique sur mon départ. Cela n’a pas été fait, c’est pourquoi je me permets de venir vers toi. Si je n’ai pas répondu à tes questions pendant le festival, c’est parce qu’effectivement je n’étais plus en poste. Les raisons de ce départ sont multiples, j’aurai certainement l’occasion de revenir dessus. Je préfère parler de mon engagement pendant sept années, d’abord comme vice-président représentant des compagnies, puis comme directeur délégué de l’association. Il est impossible d’être satisfait du travail accompli mais dès le départ, mon engagement était total et sincère pour les artistes et le développement du festival. Beaucoup de projets ont été menés durant ces années-là. Je suis très fier d’avoir contribué à la mise en place d’outils pour faire vivre la démocratie au sein de cette association en instaurant une transparence absolue, notamment sur les questions financières et des outils permettant d’instaurer des règles de bonne conduite, avec notamment l’appui de notre conseillère juridique. Je suis heureux d’avoir repensé le Village du Off qui honore la nécessité d’être au service de tous les acteurs du festival, sans oublier le public. J’ai eu à cœur de défendre et organiser le fonds de soutien à la professionnalisation, et le fonds d’urgence pour les lieux durant la crise de 2020, du fonds de compensation billetterie pour l’ensemble des compagnies, structures de production et lieux pour l’année 2021, mais également des aides exceptionnelles aux pertes d’exploitation pour les lieux en 2021. Je suis heureux de la mise en place de résidences de spectacles musicaux jeune public, du développement de Off les Murs, de l’attention portée au développement des publics, notamment le jeune public, et du travail effectué sur les partenariats publics et privés. Pendant toutes ces années, nous avons contribué à diversifier le public et à augmenter la fréquentation du festival. La liste est longue mais toutefois insuffisante pour soulager la douleur de certaines compagnies sur ce festival, qui peut générer fatigue et grosses pertes financières. Je suis honoré d’avoir travaillé avec des présidents comme Pierre Beffeyte, Sébastien Benedetto, et auprès de différents membres du bureau comme Alexia Vidal, Seb Lanz, Claire Wilmart Feron, Salvatore Caltabiano, Matthieu Hornuss, Victor Quezada-Perez, Ludivine Neveu, Alain Cofino Gomez… C’est en effet un travail d’équipe qui a été à l’œuvre, respectueux de la diversité des points de vue. Nous n’avons jamais reçu un ministre de la Culture ou l’un de ses représentants sans que le Conseil d’Administration ne soit présent. Je suis fier également que ces présidents aient respecté la décision des membres du CA en ne participant pas à la commission du fonds de soutien qui est destiné aux compagnies. Cela a permis que ce fonds soit toujours indépendant. Je suis fier d’avoir été aux côtés des vice-présidents respectant un critère d’éligibilité majeur : celui du respect du droit du travail, notamment avec les jours de relâche. Je suis heureux d’avoir fait partie d’un CA qui a toujours œuvré avec toute son énergie en direction des artistes, notamment l’année dernière, où il a pris les risques financiers maximum pour soutenir les compagnies. Tout ce travail et ces projets n’auraient jamais vu le jour sans l’arrivée et le soutien inconditionnel des partenaires. Nous avons mis du temps à acquérir leur confiance, notamment celle du ministère de la Culture et de ses représentants de la DGCA et de la DRAC PACA. Je regrette déjà leur absence cette année. Je souhaite à l’équipe en place de réussir, bien que je récuse la manière dont le bureau a pris le pouvoir. Effectivement, il y a eu des moments très durs et une réelle injustice vis-à-vis du travail effectué par l’équipe précédente. J’ai à ce sujet une pensée très forte pour Alexia Vidal et Sébastien Benedetto car l’injustice a été totale envers ces deux belles personnes qui n’ont jamais cessé d’être au service du festival et de tous ses acteurs. A vous deux, vous avez et vous aurez toujours mon respect. J’ai déjà connu cette dureté dans mon histoire personnelle, notamment avec le déchirement de mon pays de naissance. C’est précisément en raison de ces procédés, dont je ne connais que trop bien les méthodes, que j’ai décidé de me retirer. Ce festival, même s’il demeure intéressant à de multiples égards, reste difficile pour beaucoup de compagnies et les lieux au service des artistes. En plus d’être tenu de travailler pour présenter de belles pièces, l’investissement pour être visible pour le public, pour les professionnels, pour les partenaires est chaque année de plus en plus important… Si AF&C ne peut remplir sa mission de soutien, cela signifie que ce qui nous attend sera très douloureux. » Nikson Pitaqaj

– C’est la quille ! Tout le monde ou presque part ce 28 juillet. Les grandes salles ferment ou ont fermé. Fin de partie pour ce Off 2022, ni plus ni moins au top que les précédents, mais avec son lot de bonnes surprises (trop rares à notre goût) et beaucoup de déceptions. La vie normale d’un Off, quoi.

Allez, dernière ligne droite pour le Off. Demain 26 le IN clôture, donc tous les pros et les médias s’en vont. Gaffe, plein de salles du Off ne terminent pas le 30, mais avant : c’est le cas de La Manufacture, du Train Bleu, du 11… entre autres.

Toujours sur le même sujet : Nous recevons au BDO chaque année plus de 100 demandes d’avis sur « l’acceptabilité » de telle ou telle salle, où acheter un créneau pour le Off suivant… Nous prenons soin de leur répondre soigneusement, notre liste de « théâtres » à éviter s’étoffant chaque année…

Toujours au sujet de l’expulsion injustifiée du « Cas de Lucia J. »: les mauvaises maisons doivent savoir que désormais dans le OFF, tout va très vite, et les réputations se font et se défont à vitesse grand V.  Artéphile a désormais  raté son introduction au Off d’Avignon. Déjà, à l’origine, ce n’étaient pas des pros, juste des investisseurs qui pensaient prendre une retraite de cadres sup, n’y connaissant rien en théâtre, en ouvrant une salle, qu’ils justifiaient comme « aidant au soutien de la jeune création ». Le résultat, c’est qu’en quelques secondes, ils se sont complètement désavoués, mésestimant le réseau puissant dont bénéficiait la Cie qu’ils ont expulsée : toute la presse théâtrale s’est liguée contre eux, et comble du comble, la solidarité est venue du Festival IN lui-même, qui a offert une salle in extremis à la compagnie pour pouvoir jouer et ouvert son propre service de résas à leur service (Merci Isabelle et Arnaud…). Une double gifle pour Artéphile et son « capo » Alexandre Mange, qui dorénavant sont rayés définitivement des salles fréquentables. Avis à celles qui se comporteraient de la même façon ou seraient tentées de l’être : le verdict est irrévocable.

– SUITE A L’EXPULSION du spectacle « Le Cas Lucia J. » qui jouait à L’Artéphile mais dont ils se sont fait virer salement pour de fumeuses raisons (voir plus bas), ce spectacle reprend 1 soirée seulement grâce à la solidarité : LE CAS LUCIA J. (UN FEU DANS SA TÊTE) – mise en scène Eric Lacascade LUNDI 25 JUILLET À 15H en l’ EGLISE DES CÉLESTINS À AVIGNON. Allez-y, c’est un bon spectacle : résas Zef : 06 18 46 67 37.

– Théâtres du OFF, ATTENTION aux cambriolages ! Plusieurs théâtres se sont fait dévaliser ces derniers jours  (ordis, billetterie etc.) dans la nuit, ou ont été victimes de tentatives : Le Théâtre des halles, Artéphile… Bref, meffi comme on dit à Marseille : fermez bien vos portes à clef, laissez deux énormes Doberman la nuit dans vos lieux ou louez les services d’une société russe de « sécurité » type « Wagner » … (comme au « Délirium »)… On plaisante, of course, mais soyez vigilants. Hier, on a même cru que le délicieux théâtre Notre Drame s’était fait braquer ses bâches censées abriter leurs spectateurs du soleil. Hélas non, ce n’était que la mairie qui leur a intimé l’ordre d’arrêter de squatter l’espace public (en l’occurrence la rue) qui appartient à tous, et que cette officine a une fâcheuse tendance à accaparer et à confondre depuis plusieurs années avec son propre espace privé (voir les queues du public qui occupent toute la rue Collège d’Annecy)…

– Une lectrice nous écrit : Grâce à un travail en amont, vos judicieux conseils et quelques rencontres nous avons réussi à nous frayer un joli chemin dans le dédale des 1570 propositions de ce cru 2022. Bilan très positif en ce qui nous concerne et même la chaleur n’a pas entaché notre enthousiasme. « Macadam circus » et « Trois soeurs » sont nos coups de coeur des seuls en scène. Intelligence de «Coupures» à La Scala et «Olivier Masson doit il mourir? » au Train Bleu (malgré l’horaire tardif de 22.30). Le 11, lieu qui remporte une fois de plus nos suffrages avec sa programmation variée et grâce à une organisation irréprochable. Un coup de coeur pour «Contretemps» au théâtre Buffon et «Le voyage de Molière» au Chien qui fume…
Et notre coup de gueule (sinon nous ne serions pas de vraies lectrices du Bruit du Off), pour «L’installation de la peur» au théâtre des Halles qui n a fait qu’installer son ennui et le nôtre malheureusement. Prétentieux, tournant en rond, ce spectacle ne nous a mené que vers la sortie au bout d’une heure 20. Interminable !!! (Corinne Sala).

Allez, plus que 5 jours et tout est fini : le IN ferme ses portes le 26, du coup tous les pros s’en vont. Médias, programmateurs, diffuseursLe OFF de facto se termine également. Comme on se tue à le répéter depuis des lustres, il ne sert à rien de prolonger au-delà de la clôture du IN. si ce n’est pour les loueurs de créneaux, qui peuvent ainsi justifier leurs tarifs astronomiques pour 3 semaines, la dernière semaine du OFF est à fonds perdus pour les compagnies. Restent quelques touristes et suceurs de glace qui viendront s’agglutiner dans les boîtes à rire. Les vrais spectateurs de théâtre, tout comme les professionnels et les journalistes, dès le 27, seront déjà en vacances. Ailleurs.

Le Club de la Presse d’Avignon a cette année, fouillé dans les poubelles du OFF pour établir son « palmarès » de « pré-sélectionnés » pour  leurs « coups de coeur 2022 » : Ils sont allés chercher dans les salles minables (à l’exception de La Luna) des spectacles non moins minables, dont nous n’oserions même pas parler, même pas en mal… Au menu, les pires des salles du OFF, « Le « Sham’s » théâtre, L’Episcène, Les Lucioles, La Porte St Michel… On en passe et des « meilleurs ». 10 « spectacles » pré-sélectionnés, dont la quasi totalité de daubes. Bravo le Club de la Presse d’Avignon ! Joli coup de com… Et d’image !

– Le COVID flambe à nouveau dans le OFF ! Attention, en ce 20 juillet, le nombre de pros infectés qu’on connaît est en constante progression : programmateurs, attaché(e)s de presse, journalistes… Notre équipe elle-même est impactée par cette saleté de nouveau variant. Un conseil : protégez-vous ! Dans les théâtres comme dans les queues du public, portez le masque ! Pas de bises, de serrage de mains, évitez les « hot spots »…Avant que ça dégénère…

– Vu et constaté : Hallucinant qu’en pleine représentation d’un autre spectacle, la direction du Théâtre Notre Drame laisse parader trois abrutis qui viennent hurler un extrait de leur mauvais « pestacle » chanté à gorge déployée, devant la porte dudit théâtre (absolument pas insonorisée, puisque de dehors on entend « jouer » les compagnies : du coup l’inverse est vrai) donc à portée d’oreille des spectateurs et des comédiens à l’intérieur, en pleine représentation ! C’est proprement ahurissant, et un manque de respect absolu des acteurs comme du public totalement révoltant. Ceci dit, de la part d’une salle exécrable comme celle-ci, ça ne nous étonne pas. Le respect des artistes comme des spectateurs, ils s’en contrefichent comme de leur première chemise, tout le monde dans le Off le sait bien…

Un Coup de gueule d’une lectrice du BDO :  » A l’attention de madame La Maire, Cécile Helle, qui a eu encore une bonne idée cette année pour aider les festivaliers 2022 ! Décidément elle ne déçoit jamais ! Pour cette année, entre autres, madame la Maire a eu le trait de génie de fermer les deux extensions du parking de l’Oulle tout en laissant le soin à des jeunes gens qui sont en plein soleil toute la journée de le signaler aux automobilistes ! Résultat : plus aucune place de disponible sur ce parking, à moins d’arriver 1h30 avant le début d’un spectacle.(Les avignonnais extra muros qui travaillent et espèrent eux aussi avoir accès à quelques moments de culture n’on évidement que ça à faire, peut être travaillent-ils tous eux aussi dans le cercle restreint de Madame la Maire). Le parking des italiens est lui aussi plein à partir de 11h, les navettes sont prévues toutes les 15 minutes et 15 personnes peuvent seulement monter, inutile de vous dire la queue interminable pour prendre le bus. Merci madame la Maire de penser à notre santé et nous faire marcher sous 40 degrés dès 11h le matin pour aller voir un spectacle. Après les mobilités douces Madame la Maire vient d’inventer les mobilités molles, celles qui fondent au soleil. C’est quand même inadmissible de poster des « gardiens » aux portes des remparts pour ne pas rentrer intra-muros et de réduire au minimum les navettes qui amènent depuis le parking gratuit jusqu’au centre ville ! Certes les habitants d’intra-muros doivent pouvoir se garer mais les festivaliers ne comprennent pas pourquoi le service de navettes était beaucoup plus fluide avant ? D’année en année il y en a de moins en moins ! Peut-être que Madame Helle devrait de temps à autre tester in vivo ses propres (ré)créations au lieu d’écouter des cabinets conseils dans l’antre des bureaux climatisés de la mairie…

Remettez l’extension du parking de l’Oulle, pour permettre aux personnes d’aller au festival facilement ou a minima faites réellement participer les Avignonnais extra muros à vos décisions (on peut rêver …), le festival doit aussi être une fête pour les personnes qui vivent toutes l’année sur Avignon et vos décisions deviennent de plus en plus ubuesques, nombre de locaux ne souhaitent plus venir au festival. Vous aviez annoncé vouloir décentraliser le festival, c’était déjà une mauvaise idée qui n’a jamais vu le jour (hors quelques spectacles sur-subventionnés la première année de votre décision) et maintenant vous excluez de cette grande fête les Avignonnais qui ne vivent pas dans le centre… A moins bien sûr de se garer (quand il est libre) dans le fort cher parking du Palais des Papes. Oui tout le monde a le droit d’aller au festival, pour cela il faut accepter d’ouvrir les yeux et reconsidérer réellement la fluidité pour les festivaliers.  Mais ouvrir les yeux ne semble pas être votre priorité depuis des lustres. » (Hortense).

Décidément l’Artéphile (que nous allons rayer de nos recommandations de lieux) rejoint, à notre grand dépit, le club très sélect des salles vraiment infréquentables : Alexandre Mange, son directeur, a demandé à la troupe qui joue « Lucia J. » de quitter les lieux ce 16 juillet, pour soi-disant « dégradations ». M. Mange, en petit capo, a une « raison » :  Selon lui, « J’ai demandé plusieurs fois à Karelle Prugnaud de prendre des mesures conservatoires pour éviter l’accumulation de trous dans les murs du théâtre. Elle m’a plusieurs fois répondu qu’elle ferait attention. Mais on a constaté qu’il n’y avait pas d’amélioration, et aucune réaction de la compagnie. Et j’ai été obligé de prendre cette mesure pour protéger mon théâtre… ». Du coup, ce soir du 16 juillet, « « Il est entré dans la loge de la comédienne sans frapper ni prévenir alors que celle-ci était nue », selon la comédienne. Aujourd’hui, la troupe se trouve sans théâtre (qu’elle a payé) pour terminer son Off et fait appel à la solidarité. « Il (M. Mange) a décidé  de nous expulser (le terme est important : expulser) de son espace sous prétexte que deux murs furent abîmés. La compagnie était bien évidemment prête à rembourser les dommages et avait déjà contacté son assurance. ». La compagnie conclue son communiqué qui en dit long sur l’état d’esprit de M. Mange et du Théâtre Artéphile (que nous regrettons d’avoir soutenu) : « Nous sommes sidérés par la violence de cette décision. Celle-ci reflète le comportement d’un certain nombre de lieux avignonnais qui bien loin de tout engagement ou démarche artistique ne voient qu’un intérêt purement financier et économique. ».

Une de nos lectrices nous écrit et nous livre ses coups de coeur et détestations  : « Fidèle lectrice , je souhaite simplement attirer votre attention sur mes spectacles ”coups de cœur ” :
– « Monte Cristo », au 11, passionnant, original , excellents musiciens, belle scénographie,
– « The Game of Nibelungen », au 11 espace Mistral, ovni jubilatoire. Extraordinaire comédienne et mime.
– « Chaplin 1939″, intelligent, passionnant, le comédien interprétant Chaplin est bluffant , magistral. (OK mais c’est où ?)
– « A table chez nous on ne parlait pas« , au Conservatoire (Théâtre des Halles),
Coup de gueule pour ”Une nuit avec monsieur Teste”, aux Gémeaux, surjoué, ennuyeux.  (Martine)

On n’en a jamais parlé, mais franchement, c’était bien la peine de faire appel à des étudiants d’art pour produire une affiche du Off 22 aussi minable ! Commandée à l’école d’Art d’Avignon (certes, et ça se voit, ce n’est pas une école nationale supérieure,  comme celles de Marseille, Paris, ou même Aix en Pce), mais tout de même ! Produire un truc aussi laid, il fallait le faire ! On était habitués à l’inanité des affiches du Off jusqu’à présent, mais là, ça explose la médiocrité. Cela dit, celle du IN n’est guère mieux : sous prétexte de faire « courage et engagement », Olivier Py a commandé son affiche à une artiste Afghane, certes femme persécutée, mais certainement  pas la meilleure artiste afghane qui soit… Ceci dit, on le sait, les théâtreux ne s’intéressent qu’à eux mêmes et à leur (tout petit) univers et n’ont aucune culture en Art. On le voit, c’est cruel et définitif. Off et IN, faites confiance à de VRAIS artistes pour vos visuels. Si vous n’en connaissez pas, pas de souci. Demandez-nous !

En termes de fréquentation, le Off 2022 ne sera pas un grand cru. C’est déjà une certitude. Au 15 juillet, même les « grandes » salles réputées et haut de gamme ne font pas le plein … Comme les salles grand public, qui rament également ; sur des jauges de 150, 200, quand elles en font le tiers, elles sont contentes… Ne vous fiez pas aux queues de ces dernières, sous le cagnard, car elles proposent une multitude de spectacles dans plusieurs sous-salles en même temps. En réalité, passée la première semaine, où les théâtres font le plein sur invitations (médias, programmateurs et public invité pour faire le buzz), la 2e semaine révèle le vrai visage de ce Off 22 : Du coup, ce n’est pas une réussite, on peut le dire en ce 15 juillet traditionnellement « thermomètre » du festival, cette édition marque le pas. Manque de public (d’ailleurs cela se voit dans la rue et jusqu’aux terrasses comme le « Barretta » où on arrive à trouver de la place à toute heure). La faute à quoi, ou à qui ? Il faut se poser la question. A la frilosité du public -vieillissant- du Off après la Pandémie ? A la crise financière et l’inflation ou la guerre en Ukraine ? Ou tout simplement -et plus probablement-  à la désaffection du public pour ce type de « festival » (on parle du Off, le IN remplit, lui) qui ne propose plus rien que du mauvais théâtre privé quand ce n’est pas des one-man vulgaires ou du pur théâtre amateur ?

On a une nouvelle rubrique à vous proposer, chers lecteurs, une espèce de « concours » auquel vous êtes chaleureusement conviés à participer, en co-réa avec nos chroniqueurs : Depuis maintenant plusieurs années, le BDO a toujours su vous apporter la plus objective des informations afin que vous, les spectateurs, passiez un Off agréable et instructif. Souvent copié,  le BDO sait évoluer au fil des ans en fonction des aléas divers et variés. Après plusieurs Off, nous commençons à avoir une idée assez précise de l’évolution de certains des acteurs du Off : metteurs en scène en vogue, directeurs de théâtres… Partant du principe qu’un peu d’humour ne nuit pas, nous avons décidé nous aussi de décerner cette année quelques prix, nos « Molière » à nous, en collaboration active avec nos lecteurs fidèles. Cette année nous décernerons donc :
Les Pastèques : Pour les metteurs en scène, souvent jeunes, dont la tête à défaut du talent enfle au fil des ans.
Les Tronches en biais : Pour les théâtres dont l’accueil est plus digne d’un remake de « l’exorciste » qu’autre chose.
Les Jackpots : Pour les spectacles taillés pour le succès, pas de remous, texte consensuel, pas d’imagination, grosse pompe à fric…   Les résultats seront publiés en toute fin de festival. Participez vous-aussi en nous écrivant : lebruitduoff@yahoo.fr mention « grosses têtes ».

Mais en fait c’est quoi AF&C ? Pour nos néo-spectateurs du Off d’Avignon cela peut paraître mystérieux. AF&C est donc une simple assoc qui a pris le pouvoir (sur un putch, déjà) sur le Off voici un peu moins de 20 ans, qui regroupe compagnies et salles de théâtre, dans le but de « driver » le Off : entendez de tenter de réguler ce foutoir. Il n’y sont jamais parvenus, en revanche l’association avec ses diverses opérations commerciales dispose d’un budget plus que confortable (près (ou plus ?) de 2 millions d’euros au bas mot, une estimation, car ils ne publient pas leurs chiffres) dont on ignore ce qu’elle fait réellement, vu qu’elle ne publie pas ses bilans, n’y étant pas tenue légalement puisque touchant bien moins de 100 000 euros d’argent public, somme « plafond » où elle tomberait dans l’obligation de publier ses comptes. Bref, elle fait comme elle veut, ne rend compte à personne de ce qu’elle fabrique de la manne qui lui tombe dans les poches... Evidemment, depuis 10 ans qu’on lui demande le détail de son bilan, aucune réponse… (Nous les encourageons dès maintenant à nous en instruire dès maintenant, ce qui ne manquera pas d’intéresser nos lecteurs et dissipera tout mauvais effet qu’AF&C entretient depuis 16 ans au sujet de ses finances. Ce qui est très néfaste à leur image…). Certes, elle n’y est pas tenue, mais bonjour la transparence ! Ce qu’on sait, c’est qu’avec ce pognon, issu de la vente de ses cartes du Off à 75 000 exemplaires à 16 euros en 2021 (ce sont ses propres chiffres) soit près de 1,2 million d’euros, rajoutés au 1570 spectacles qu’elle vend dans son « programme » aux compagnies mais aussi aux salles (soit près de 500 000 euros), auxquels il faut rajouter les pubs du catalogue et diverses sources de sponsoring et mécénat, nous arrivons à un chiffre conséquent, une somme énorme dont on ignore ce qu’ils en font. Certes le « programme' » (qui n’en est pas un au sens strict du terme, le Off n’étant pas un festival car il ne programme rien,) coûte un peu de sous, mais il est tiré à 120 000 ex sur rotative à Gironne, en Espagne… Certes, la maquette dudit catalogue coûte cher aussi (compter 50 à 60 euros / Page pour un 400 pages, même si leur studio graphique leur fait un prix, d’autant que ce sont les Cies ou les Théâtres eux-mêmes qui remplissent les pages sur la toile, de la pré-maquette quoi)… Pour être nous même éditeurs, nous savons que ce truc tout compris, maquette, impression, transport, stockage, distribution, ne peut pas leur revenir à plus de 2,80  euros/programme, soit dans les 400 à 450 000 euros au grand maximum. Alors, quid du reste de leur manne financière ? Certes, quelques permanents, les intermittents, la fabrication de leurs « Cartes du Off », le paiement des 2 attachés de presse d’AF&C payés à prix d’or, leur petit personnel, le chapiteau du Village du Off et tout ce qui va avec, organisations de festivités, conférences et concerts inclues, la pub sur laquelle ils ne lésinent pas… Tout cela fait un budget impressionnant, mais le compte n’y est pas… On s’interroge.

– Toujours à propos d’AF&C, l‘asso qui « coordonne » votre Off : Au BDO, on a longtemps critiqué les diverses présidences de cette association de circonstance, notamment l’ex_président Greg Germain qui cumulait tous les défauts : autoritaire sinon dictatorial, imbu de lui même, intéressé, n’admettant pas la contradiction, pétri de volonté de grandeur, ce qui a conduit le Off dans le mur et dans ce qu’il est actuellement, une foire gigantesque sans foi ni loi… Mais au moins était-il compétent et avait-il une vraie vision d’avenir pour « son » festival, même si évidemment nous ne la partagions pas, dont notamment son orientation du Off comme « marché » capitalistique et pléthorique d’année en année… Mais là, les 2 nouveaux co-présidentsd’AF&C se posent là, en matière d’incompétence et d’invisibilité. Véritables marionnettes du Conseil d’Administration qui les a scotchés là à ce poste pour s’abriter derrière leurs deux noms, ces deux-là cochent toutes les cases de la médiocrité et de l’absence d’idées et de charisme. L’un est un commerçant de bas étage, qui tient 3 lieux parmi les plus minables et les plus mercantiles du festival. L’autre co-président, est un espèce de Gilet jaune inculte qui a failli foutre en l’air le Off et le IN en 2014, avec ses « actions » de blocage des théâtres et du IN. Bel attelage ! Non seulement incompétents, mais surtout dangereux pour le Off : leur volonté affichée de poursuivre la politique d’expansion de ce marché -qu’ils trouvent très moral et bénéfique au spectacle vivant- nous fait froid dans le dos. Ils se sont débrouillés pour virer le président Sébastien Benedetto en faisant un putch digne des anciennes colonies françaises, ce que n’aurait jamais osé Greg Germain, pour lui piquer la place et parader désormais (pauvres marionnettes aux mains de bien plus malins qu’eux) comme « capos » du Off. Très petites personnes.

– Question d’éthique : Chers festivaliers Off, on vous le dit et le répète depuis des années, la fameuse Carte du Off est une véritable imposture (qui rapporte tout de même des centaines de milliers d’euros à AF&C), puisque ce sont les compagnies qui payent au final la ristourne consentie aux détenteurs de la carte ! Un véritable scandale qu’évidemment personne à l’exception des compagnies elles-mêmes ne songe à dénoncer, surtout pas les salles (sauf celles en vraie co-réalisation, soit une poignée) et encore moins le CA d’AF&C, l’association se gavant littéralement chaque année sur le produit de la vente de cet attrape-couillons immoral.
– A propos du « théâtre » en question un lecteur furieux nous écrit : « il y a 3 jours, je faisais la queue bien gentiment pour aller voir un spectacle dans leur « salle bleue », mon billet rouge à la main, quand je me suis fait alpaguer par le directeur qui m’a incendié devant tout le monde, car je n’avais pas la bonne couleur de billet ! Ce n’était évidemment pas ma faute mais celle de la billetterie, du coup il s’est mis à vociférer contre la compagnie qui la tenait (au Notre Dame ce sont les Cies qui prennent les résas et vendent les billets, sans ordi ni logiciel de billetterie, à l’ancienne quoi), leur reprochant de ne pas distribuer de billets bleus pour la salle bleue… Elémentaire, non ? Après m’être fait copieusement agressé, je suis rentré dans la salle pour récupérer ma compagne et partir sans voir le spectacle, fuyant ce goujat sous ses quolibets et cette salle insupportable, où « l’accueil » des clients est un vraiment vain mot… » (NDLR : cela fait des années que l’on vous déconseille ce lieu, cher lecteur, votre mésaventure ne nous étonne pas du tout).
Elle a bien choisi sa salle, la Sandra Colombo qui joue « Que faire des cons » au théâtre Notre Drame ! Elle ne doit plus savoir où donner de la tête ! Entre le directeur dudit « théâtre », les collègues qui jouent dans le même lieu et le public de ce haut-lieu du 4e âge, le choix est large… Elle peut déjà commencer à monter une collection, à défaut de faire du théâtre, du vrai…

– Spectateurs du Off : Êtes-vous au courant que si vous êtes étudiant, demandeur d’emploi ou au RSA, vous pouvez vous offrir une place à 10 euros dans le IN, dans un haut-lieu du Festival d’Avignon, plutôt que vous taper une m….e dans le Off ? Pour nous, clairement, c’est un mystère que nous n’arrivons pas à saisir : préférer aller dans les mauvaises salles du Off, (à 15 euros la place), dans des conditions déplorables, voir des spectacles médiocres, montés au rabais, alors que le IN vous propose à prix modique d’accéder à son programme, avec de vrais spectacles professionnels joués par de vrais comédiens dans un cadre exceptionnel… (Qu’on les aime ou pas, les spectacles du IN, c’est magique toujours). C’est incompréhensible. Franchement. 

Déjà presque une semaine de festival(s). Certains spectacles marchent bien, pas forcément les meilleurs d’ailleurs, d’autres rament grave, comme en 2021… Typiquement, le pic en termes de fréquentation se situe autour du 14 juillet. On verra ce qu’il en est…

Le nombre de lecteurs qui nous écrivent pour se plaindre de l’état de saleté de la ville ! Sacs poubelles accumulés, rues jonchées de papiers gras, de canettes de bière et autres déchets… Sans compter les rats qui s’en donnent à coeur joie… Rassurez-vous chers lecteurs, ce n’est pas spécifique à la période du festival. C’est encore pire le reste de l’année… On lisait ce matin dans La Provence que les services de nettoyage mettaient les « bouchées doubles » ! Tu parles, c’est au moins quadruples qu’elles devraient, au minimum…

On fuit : A la Collection Lambert – 5 Rue Violette, 84000 Avignon : (Un lecteur en colère) : Voilà ce qui arrive lorsqu’un Musée s’improvise débit de boissons… « Figurez-vous que, pas plus tard que ce dimanche 10 juillet, vers 17h00, j’arrive avec un ami qui ne connaissait pas la collection Lambert. Je me faisais une joie de la lui faire découvrir et de lui offrir un verre dans la cour… En y entrant, je vois que tout est bien désorganisé, plus de tables bien mises, tout est plaqué sur le côté… sans doute un cocktail en préparation par le restaurant en face dans la même cour, Le Violette… Mais j’avise une petite guérite, sorte de caravane où sont affichés outre le nom « Yoco Nutt », quelques noms de choses à boire ou à manger… Poliment, je demande à la jeune fille qui s’y trouve si on peut s’assoir… Elle est assise à l’intérieur, sur son tabouret, sirote un verre à la paille qu’elle enlève à peine pour me dire «oui » d’un air las… mais elle me dit de façon menaçante « si vous consommez »… Interloqué par la remarque, je lui dis « bah évidemment , sinon je ne vous demanderais pas si je peux m’asseoir » et l’air titi parisien, elle me répond « je disais ça pour plaisanter » et sauf son respect, je vois bien qu’elle ne plaisante pas et même que, jusqu’à preuve du contraire je ne suis pas (encore !) son ami mais possiblement son client !… Je le lui réponds « qu’elle pourrait faire un effort genre, retirer sa paille de sa bouche, sortir nous accueillir, mettre les tables en places… Je me suis énervé et elle m’a dit « vous n’avez qu’à partir ! » Voilà comment on est traités par les gens de ce « Yoco Nutt » ! Ils n’en ont plus rien à foutre de vous… De mon temps, les serveurs ne consommaient pas devant les clients… Et vu l’accueil, on comprend pourquoi les gens achètent à emporter et que les restaurants se vident…  Vous pouvez passer votre chemin… »

– On fuit : Ces « faux-nez » que se disent  théâtres du OFF qui en fait ne sont que des officines complaisantes et déguisées du mauvais théâtre privé parisien, le pire qui soit : Roi René, Théâtre Actuel, Petit Chien, Gémeaux, Chêne Noir (maintenant, pas en 68, mais ça c’était avant, bien avant et surtout avant que la nouvelle « direction » s’installe), Condition des Soies, Petit Louvre, Rouge Gorge... On en passe et des meilleures, les autres se reconnaîtront… Comme nous fuyons ces salles minables qui ne programment rien mais torchent financièrement les compagnies (souvent amateur ou quasi) avec leurs créneaux surévalués pour une très médiocre qualité artistique : Remparts, Atypik, Alya, Carnot, Chapeau d’ébene, Théâtre Notre Dame, Pasteur… (on ne peut toutes les citer). Ainsi que toutes, vraiment toutes les salles rue Carnot, Teinturiers, Carretterie, Place Pie, Place des Corps Saints… Et bien sûr toutes ces saletés de boîtes à rire que sont Le Paris, Le Palace, Laurette... et bien d’autres, hauts lieux de la boffitude avignonnaise, qui drainent tous les touristes et autres incultes (théâtralement parlant of course) de la (très) proche région avignonnaise qui vont se « faire le festival », un soir de week-end en suçant des glaces avant de voir Sandra Colombo ou Christophe Alévèque (et encore, c’est le moins pire…). Vous faites comme vous avez envie, mais ne venez pas vous plaindre  après…Vous voilà prévenus !

On sent revenir le coup du masque obligatoire pour les festivals, après les transports et autres lieux de grande fréquentation… Espérons que ce ne soit qu’un mauvais pressentiment…

Cette édition 2022, en ce 10 juillet,  semble avoir repris de la vigueur, au moins en termes de fréquentation des grandes salles : Manu, TdH, Le 11… Espérons que cela dure ! Le IN lui affiche complet, merci.

La Scala s’est certes refait une beauté, de pied en cap, avec 4 belles salles certes certes… Le truc, c’est qu’il n’y a qu’une (grande) loge pour toutes les compagnies, une même salle où il faut se mettre à poil devant tous pour s’habiller ou se déshabiller... Bizarre, avec tout l’espace dont ce théâtre dispose (et tous les aménagements qu’ils ont fait à coups de millions), bizarre de ne pas penser aux loges, non ? Quant aux toilettes, il n’y en a que deux pour tout le bâtiment, dont une au dernier étage. Les artistes ont un peu les boules, et on les comprend.

-Question écologie AF&C se pose là ! Non contents d’imprimer à 120 000 ex un catalogue de 400 pages et d’1 kg, alors qu’il est dispo sur leur site -bonjour les tonnes de papier et le transport en semi-remorques depuis l’Espagne- non contents de tolérer la débauche d’affiches et de tracts qui ne servent à rien et polluent la ville, voilà qu’ils n’ont rien trouvé de mieux que laisser éclairées en pleine journée leurs potences de signalisation du Village du Off, ce 6 juillet ! Ecolos, les « gérants » du OFF ! Et après ils donnent des leçons à tout le monde et se targuent d’êtres verts !

Prolongez toute l’année le goût des Festivals d’Avignon, IN et OFF, en cliquant chaque jour sur notre quotidien théâtral LE BRUITDUOFF TRIBUNE ! Toute l’actu du spectacle vivant de Paris à Bruxelles ou Lausanne, sans oublier les Régions et leurs métropoles… Rejoignez nos 65 000 lecteurs mensuels sur un quotidien 100% « BDO compatible », qui traite l’info et la critique théâtrales sans tabou ni trompettes !

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