LE BRUIT DE LA BOUCHE
Votre nouvelle rubrique « gastro » (enfin, pas trop gastro on espère !) : Bonnes et mauvaises tables, commerces de bouche, nos lecteurs testent pour vous la réalité « gastronomique » d’Avignon festivalier*… Autant dire que cela ne manque pas de surprises ! Ces mini-chroniques sont réalisées par nos lecteurs** sur la foi de leur expérience, bonne ou mauvaise, et n’engagent évidemment qu’eux. Vous pouvez les enrichir de vos commentaires ou de vos remarques contradictoires. Une rubrique garantie « 100% BDO compatible », sans langue de bois ni copinage… Bon appétit !
J’Y VAIS : Le Jardin des Gourmets – rue des Teinturiers, en jardin. Pas de résas au téléphone.
Le « Jardin des Gourmets » a fait peau neuve ! Service impeccable et très rapide si vous le demandez, belles assiettes … Et fin de la fameuse côte de bœuf cette année pour ceux qui aimaient ça, dommage… Attention, Kamel, à ne pas augmenter les prix l’année prochaine ! 😉 – Comptez 30 à 35 euros /personne pour 1 apéro, le plat, 1 dessert et 1 café… (Pierre Salles)
Peut-être : La buvette du Théâtre des Halles. Jardins Pétramale, rue du Roi René, 84000 Avignon.
Du coup on peut -peut-être- y aller quand même : La buvette du théâtre des Halles s’est -enfin- améliorée ! Un grand mieux en 2019 : Service souriant et rapide ! (ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent), salades de qualité et en quantité (idem), service à table pour les salades (idem), bref, rien à redire (sauf nous !)… A part pour les fumeurs : toujours pas ! Mais moi cela me convient 🙂 (mais pas nous : ça, cette assertion, c’est typique de l’ancien fumeur repenti (ndlr)…) (Pierre Salles)
J’Y VAIS : Café-Brasserie de l’Univers – 5 Place Jean Jaurès, 30400 Villeneuve-lèz-Avignon – 04 90 25 12 14
Très bon plan que cette brasserie sans prétention et à prix doux, au coeur de Villeneuve ! Certes, elle a sa terrasse sur la place centrale, sympa, mais le vrai plus c’est son super patio à l’arrière, ombragé de platanes centenaires. Et cerise sur le gâteau, on y mange très bon, même si très simple : planchas d’encornets ou de viandes, plat du jour, bonnes salades. Et le service est vraiment gentil, ce qui change de sa voisine Avignon ! Vraiment à recommander. Compter environ 30€ pour 1 apéro, 1 plat, 1 dessert, 1 café et le vin au pichet. (Marc et Dolores Viviantès)
J’Y VAIS : La Cantine du nid – 7 rue des trois faucons, Avignon (près place Saint-Didier).
Un très bon et agréable restaurant végétarien : Terrasse agréable, service souriant, plats variés et copieux, prix maîtrisés. Oubliez le mot cantine, c’est un vrai restaurant… (Willy D.)
J’Y VAIS : Au lapin blanc – 101 rue de la Bonneterie, Avignon (juste avant la rue des Teinturiers)
Restauration plutôt haut de gamme pour budgets serrés.
Belle inventivité dans les plats servis… (A & E Bienassis)
Belle inventivité dans les assiettes, un service de qualité et aimable, pour un prix très correct. Recommandée la salade du marché, avec toutes ces saveurs à découvrir. (A & E Bienassis)
JE FUIS : SOS PIZZA 2 route de Montfavet 84000 Avignon / 04 90 85 23 80
Au secours !!! La plus mauvaise pizza à emporter d’Avignon ! Chapeau bas : faire aussi mauvais dans la pizza et être aussi médiocre dans la livraison, c’est digne du Guinness ! 1) leurs pizzas sont immangeables : pâte trop cuite et grossière, un étouffe-belle-mère digne des pires boulangeries (cf la photo)… du concentré de tomate en guise de garniture et du râpé industriel sur le dessus, soit de l’emmental contrefait avec de la poudre de lait… Ajoutez-y 3 mauvaises olives, 3 feuilles de salade de supermarché et 2 anchois qui se battent en duel et voilà la « pizza » maison de ces imposteurs… 2) Et en plus, tes pizze arrivent froides, 1 heure après que tu les as commandées. Il faut vraiment être mort de faim pour commander chez ces guignols qui se sont improvisés pizzaïolli comme nous on est mécanicien d’Airbus ! « SOS Pizza », ou le pire de la pizza sur Avignon. A vraiment éviter… Si vous voulez de la bonne pizza servie correctement, voici 2 bons plans : « Vezzo Pizza », la meilleure, quoique plus chère que ses concurrents ( 69 rue Guillaume Puy, 84000, Avignon, 04 32 76 23 17) et « Chez Mimmo », à emporter sur place, (19 Rue du Chapeau Rouge, 84000 Avignon 04 90 82 42 73)… (Christian Barbier)
BOF : Italie Là-Bas 23 Rue Bancasse 84000 Avignon / – 04 86 81 62 27
Un resto italien sur Avignon dans une petite rue planquée derrière la rue de la République, l’artère commerçante historique de la cité éolienne. Carte évidemment italienne (mais pas que), tendance gastro, ambitieuse un tantinet, mais pas toujours à la hauteur de la prose affichée. Certes, il est au Michelin, mais on ne comprend pas vraiment pourquoi…
Néanmoins, il ya de bonnes idées derrière cette cuisine a priori imaginative, qui pourrait très bien fonctionner, en corrigeant certains défauts… A commencer par son positionnement : ni table chic vraiment -même si l’établissement joue un tantinet sur cette image, ni bistrot bobo sympa à l’italienne, car trop froid et trop peu… italien, justement, du point de vue de l’ambiance. Un truc un peu hybride, donc, qui fournit certes une belle carte aux produits frais, mais dont l’atmosphère trop feutrée et compassée casse la convivialité.
Question cuisine, la carte est courte -ce qui est bon signe- mais assez diversifiée pour ne pas être monomaniaque, puisque l’essentiel des plats tourne autour des pâtes, avec de jolies compositions et assez d’imagination. Pour notre part, nous avions pris les spaghetonni « C’è pepe », soit ces gros spaghettis servis avec noix de coquilles saint-jacques bardées de bacon, le tout arrosé de ce fromage italien râpé dont on a oublié le nom mais qui visiblement donne son nom à la recette. Problème : un, la ration était plutôt chiche, et deux, le tout était vraiment trop salé. Mais bon, peut-être un geste brusque du côté de la salière, faisons-en crédit à la cuisinière…
Le service, s’il est très courtois, ne pallie hélas guère le manque de chaleur et de convivialité du resto, telles que l’on s’attend à les goûter dans un italien… Mais bon, ceci peut toujours se corriger.
Le cadre, quant à lui, est un peu à l’image du service, et de la présentation : soigné -on sent qu’ils y ont mis les moyens, le (bon) goût et la passion-, professionnel, mais toujours réfrigérant. Il suffirait de peu -un peu plus d’ »âme »- pour le réchauffer… Et de plus, pas de terrasse !
Pour résumer, une cuisine milieu de gamme qui gagnerait à se techniciser (question assaisonnements et présentation), mais surclassée question tarifs : des prix qui eux, flirtent plutôt avec la gamme supérieure, ce qu’il n’est pas : pâtes à 16 euros, plats à 22, entrées à 12… addition moyenne / personne : environ 40 à 45 euros par personne, certes avec le vin, mais pour un seul plat, un dessert et un café… Carte des vins raisonnable en revanche.(M.A. Salins-Vacarès)
JE FUIS : La Vache à carreaux. 14 Rue Peyrollerie (en montant vers l’arrière du Palais depuis la place des Châtaignes)
Je fuis, et au galop (de taureau) encore ! Il fut un temps, il y a 6/7 ans, où ce resto était une vraie bonne adresse. Depuis, ça été vendu et repris par quelqu’un certainement pas de la profession, un cerbère aimable comme une porte de prison. La « cuisine », elle, n’est absolument pas à la hauteur de ce qui avait fait la renommée de ce resto, tombée depuis dans la médiocrité absolue. Quant au service, c’est un must : épouvantablement lent et inefficace, et de plus insultant si l’on a le malheur de dire que l’on est pressé (comme tout festivalier ou professionnel en juillet !)… Et en plus c’est cher. Vraiment à éviter… Prix moyen / personne : au moins 30€ avec le vin pour bouffer mal et être traité comme de la merde. (Julie et Damien Vanderaeghe)
JE FUIS : La buvette du Théâtre des Halles. Jardins Pétramale, rue du Roi René, 84000 Avignon.
Autant on apprécie le TdH et sa programmation convaincante, autant sa buvette-resto est une imposture : on devrait conseiller à Timar de mettre autant d’attention à sélectionner ses prestataires de service que ses spectacles…
Franchement, le cadre est sympa, sous les frondaisons de cèdres centenaires.. Ce qui l’est beaucoup moins, c’est cette soi-disant « restauration » au service du public, à l’étiquette en vogue « Bio » (et pourquoi pas vegan…) où l’on vous sert de mauvaises tartes « maison » végétariennes comme il se doit, mal cuites, des salades minimalistes et les boissons à tarifs prohibitifs (genre le mauvais gobelet de bière tiède à 3,50 et en plus il faut recycler leur putain de gobelet). Le tout avec un service désagréable, sans sourire ni attention… Et de plus, c’est non fumeur ! En plein air !!! Agréable en plein mois de juillet où l’on fait la queue pour le spectacle, sans pouvoir ne serait-ce que se reposer un peu dans l’attente. D’autant que c’est l’espace public… Allez comprendre ? Mais la palme, c’est que commme Timar a installé un chapiteau comme 3e salle sous les mêmes frondaisons du jardin public, on a interdiction de parler, sinon à voix basse !!! Ou comment le TdH se transforme en lieu liberticide et rigoriste… Le must ! Pour résumer, à éviter vraiment : service indigent, tarifs dignes de la Côte d’Azur l’été, bouffe dégueu et multiples interdictions… Un vrai paradis. Prix moyen / personne : on s’en fout, c’est trop cher pour ce que c’est, et surtout trop bobo mal digéré… (Anne et Eric Taillandier)
J’Y VAIS : Les bons plans des chroniqueurs du BDO
Il n’y a pas que nos lecteurs qui fréquentent (par obligation) les tables avignonnaises. Nos chroniqueurs mangent eux aussi ! Nous avons longtemps hésité à communiquer nos « bons plans », de peur qu’ils ne soient envahis par les festivaliers… Pur égoïsme, que nous avons décidé de corriger (un peu). Voici donc nos bonnes tables à nous, sans copinage ni complaisance, parmi d’autres… A la réserve près que l’on vous demande de les chercher un peu, on ne vous donne que leurs noms… Le bon plan, ça se mérite !
– « Chez Mimmo » : Une institution avignonnaise, ouverte toute l’année. Excellente pizzeria à prix très doux. Une pure maison napolitaine, son chef Mimmo étant né là-bas (ça s’entend !)… On vous conseille les pâtes servies à la poëlle, avec toutes sortes de préparations authentiques… Du coup il faut impérativement réserver (la veille si possible) ; surtout si on veut manger dehors sur la minuscule terrasse de 30 couverts… Prix moyen / Personne : 20 €, vin (au pichet) et café compris…
– « Le Barrio » : excellente table, avec à sa tête un vrai cuisinier (à Avignon c’est rare dans cette gamme de prix), imaginatif et doué. Que des produits frais, une carte particulièrement savoureuse, et une gentillesse et une efficacité de service remarquables pour le festival… Prix moyen / personne : environ 35 € pour 1 plat, 1 dessert, le vin (en bouteille, pas de pichet) et le café…
– « Le Jardin des gourmets » : une déjà institution du festival, avec son jardin unique, ses 200 couverts sous les arbres et une carte réduite mais où l’on se régale de pièces du boucher et de salades très copieuses… Et de Kamel, le prince du OFF depuis… des lustres ! Prix moyen / personne : environ 35 € pour l’apéro, 1 plat, 1 dessert, le vin (au pichet) et le café…
– « Mamma Corsica » : Une bonne table, corse donc, où l’on vous reçoit cordialement. Service parfois un peu longuet, mais la carte -corse- vaut le coup avec ses produits -corses forcément- très bien cuisinés… Salades, plats typiques (raviolis au Brucchio, etc.), fromages… Du frais, rien que du frais. Et des vins corses, certo !!! Prix moyen / personne : environ 30 € pour 1 plat, 1 dessert, le vin et le café…
– « La buvette du Jardin des Doms » : On n’y pense jamais, à ce jardin, perché sur les hauts de la basilique du même nom, rendez-vous incontournable des amoureux et des jeunes parents, hâvre de fraîcheur en plein juillet… Et pourtant quoi de plus agréable que de manger à côté des canards qui virevoltent sur l’eau du bassin ? Carte modeste, mais avec de bonnes salades et des glaces délicieuses. Service efficace et agréable…
Prix moyen / personne : environ 22 € pour 1 plat, 1 dessert, le vin au pichet et le café…
– « Le Chusca Calada » : Là-aussi, une carte modeste mais très correcte, avec ses bonnes salades du jour et ses plats du marché à prix doux… Un très bon rapport qualité/prix et un service impeccable et gentil… (surtout quand l’on sait où ils sont placés !). Prix moyen / personne : environ 23 € pour 1 plat, 1 dessert, le vin au pichet et le café…
– « Chez Antoine » : Une pizzeria-cuisine italienne du type bistrot-resto ouvrier, où hors-festival on y rencontre chaque jour à midi employés de la Poste ou des commerces alentours. Bonne petite cuisine authentique, familiale, à prix vraiment doux. On n’a pas goûté les pizzas, donc on ne peut rien vous en dire… Service efficace et rapide. Terrasse (30 couverts) et intérieur. Prix moyen / personne : environ 20 € pour 1 plat, 1 dessert, le vin au pichet et le café…
(La rédaction du BDO)
J’Y VAIS : « Le Coin caché » 5 Place Cloître Saint-Pierre (Place des Châtaignes, comme disent les locaux) – 84000 Avignon – 04 90 85 35 64
Excellente adresse que ce « Coin caché » : sous les platanes, une bonne petite table de cuisinier (« Cuisine de cuisinier » est-il annoncé et c’est vrai), avec une carte restreinte (bon signe) mais imaginative à tarifs doux : pour notre part nous y sommes allés un midi, et le plat du jour était un délicieux tartare de daurade à 14 euros, très bien servi avec ses accompagnements. De plus, ce qui change agréablement pour Avignon, le service est très gentil, aimable et attentionné (et rapide !). Du coup, on s’est régalés avec le plat mais aussi avec le dessert (un tiramisu maison aux fruits rouges) dans une excellente ambiance. Trois petites réserves cependant : leur carte de vins sur laquelle ne figure qu’un seul rosé, ce qui à Avignon l’été est surprenant, ils ne font pas le pichet (mais le vin au verre, oui) … Et ils ne prennent pas la CB, ce qui est vraiment handicapant. Sinon, un très bon plan, à réserver impérativement en juillet (peu de tables)… Prix moyen / personne : 25 euros environ à midi pour 1 plat, 1 dessert, 1 verre de vin et 1 café… – (Marc et Sophie Héliot)
.JE FUIS : « Le Cul de poule »
2 Place des Carmes Avignon – 04 90 82 93 23
Ce pourrait être un « spot » sympa vu sa situation, si la cuisine était au moins correcte au vu des prix pratiqués et surtout le service un peu plus véloce. Mais la palme revient à « l’amabilité » des serveurs, qui se la pètent « je sors d’une école hôtelière et je sais tout faire dans les règles », vous regardant sans sourire et d’un air hautain. Quant à la Thénardière qui est censée orchestrer le ballet du service, elle remporte le prix de la mufflerie et de la vulgarité. Bref, on fuit vraiment. Et en plus c’est cher… Typique des restos-arnaques festivaliers. – (Pierre Céreste)
JE FUIS : « LE PETIT COMPTOIR »
5 rue de Trémoulet – 84000 Avignon Tél : 04 90 88 35 10, (par la Rue Bonnetterie)
Ce « Petit comptoir » au personnel vraiment infect et incompétent reçoit ses clients comme des chiens : sommation sans sourire ni empathie d’attendre à même la rue qu’une place se libère (sans préciser ni quand et ni comment), nourriture très approximative digne d’une cantine de lycée de banlieue (les réchauffés de surgelés en plus), service négligent, mou, mais hautain (genre « tu nous fais chier, je vaux mieux que ça que de te servir, pauvre festivalier de m… »), venant de saisonniers non qualifiés mais arrogants, attente insupportable… Très « petit » comptoir, en effet, à éviter absolument, un très mauvais snack déguisé en « restaurant ». A éviter vraiment… Prix moyen / Personne : peu cher en effet, mais vu la « qualité », c’est déjà trop. Et en plus on s’en fiche, on n’y retournera plus. -(Michel et Annie Landry)
* Avignon pendant le festival, qui reçoit excusez du peu quelque 750 000 festivaliers en juillet (sans compter les 1400 compagnies présentes ni les touristes lambdas du Palais des Papes et du Pont d’Avignon, et on ne parle pas des locaux/limitrophes venus « s’encanailler » le week-end en suçant des glaces (sans jamais mettre les pieds dans une salle) pour se vanter ensuite de « faire » le festival…), est sujette comme toutes les villes festivalières à une inflation d’ouvertures saisonnières et opportunistes de nouvelles « tables » plus ou moins « conviviales », ou simplement à un renchérissement conséquent de la carte de certains des restaurants installés à l’année… Sans compter la multiplication des snacks et autres fast(bad)foods qui fleurissent comme par magie sur le pavé avignonnais en juillet, ni les commerces de bouche traditionnels qui en profitent pour « usiner » à la va-vite et réhausser de manière exhorbitante leurs tarifs habituels (aux halles notamment)… Bref, à l’image du OFF théâtral, c’est toute la ville qui se met à qui mieux mieux piéger le festivalier et le pousser à vider son porte-monnaie sans scrupule aucun… Cette rubrique vise à -très modestement- essayer de remettre un peu de sérénité dans le parcours déjà épuisant du festivalier, en lui permettant, on espère, au moins d’éviter de se faire truander un peu plus qu’il ne l’est hélas bien souvent dans les salles de spectacle…
** Nous ne sommes pas « Tripadvisor », nous ne distribuons pas des « étoiles » sans vérification, et nos lecteurs ne sont pas anonymes mais signent leurs chroniques…
Presque prête a suivre vos recommandations mais quand je vois Italie Là-bas : bof et le le jardin des gourmets (rien que le nom du resto LOL) : j’y vais, je me dis instantanément que vous perdez là toute crédibilité !!!! Le resto italien, on aime ou on aime pas ok, mais il y a une qualité et une fraicheur de produits indéniables, du taf en cuisine. Quant à l’autre, le jardin des gourmets (re LOL), ils n’ouvrent que pour le festival, produits qualité Métro marque pouce, abattage et c’est la fête au tiroir caisse. Privilégiez les vrais restaurateurs pas les guignols qui se foutent de votre gueule.
Pas d’accord avec vous, chère lectrice, sur le « Jardin des gourmets » : On voit tous les jours Kamel, son patron, aux halles acheter ses produits, quant à la viande elle est de 1ere qualité… Certes il n’ouvre qu’en juillet, mais il est depuis deux décennies et chacun s’accorde à reconnaître la qualité de sa carte, très simple certes, mais absolument pas « Métro », on vous l’assure. quant au cadre, il n’y a pas déquivalent intra-muros à ce tarif-là !
Vu » INGING » que vous recommandez : un seul en scène interprété par Simon Tanguy à la Factory ( l’Oulle) . Enorme déception : une bouillie informe de phrases insipides et parfois vulgaires sensées refléter les réflexions du personnage au fil de sa « pensée ».
Salle à moitié vide et malaise d’une grande partie du public. A fuir !
On n’a pas toujours les même goûts, chère lectrice. Et ce qui fait le sel du OFF !
– Un très bon et agréable restaurant végétarien : la cantine du nid 7 rue des trois faucon.
Terrasse agréable, service souriant, plats variés et copieux, prix maîtrisés.
Oubliez le mot cantine, c’est un vrai restaurant.
– Pour les budgets un peu moins contraints : restaurant violette à la Collection Lambert.
Tout à fait d’accord ! Le Violette est délicieux, un havre de paix, très qualitatif.
Pas du tout d’accord avec le « Je fuis » au sujet de la buvette de Halles. Au contraire, je recommande l’endroit sans hésitation ! Je n’ai pas testé toute la carte, mais ma salade italienne était fraîche et délicieuse, et le service aimable. Et puis, oui, on n’y fume pas. Quel bonheur ! Car les fumeurs sur les terrasses et dans les files d’attente, c’est tout de même une des plaies d’Avignon!
Ben oui, vous êtes végé -ou pire, « vegan »- et vous aimez les trucs insipides et sans âme. Et bien sûr non fumeur … Bon, chacun ses goûts… Mais tout le monde heureusement n’est pas comme vous : sachez que beaucoup -si ce n’est la majorité- des festivaliers et des artistes savent vivre et apprécier les bonnes choses de la vie : bien manger, boire un petit verre, discuter sans contrainte, se détendre et se faire une bonne clope en plein air, -bref VIVRE !- ce qui ne devrait déranger personne… Sauf vous, visiblement. Un peu coincé, non, cher lecteur ? 😉
Non fumeur = coincé, n’appréciant pas l’existence… C’est vraiment d’une grande subtilité ! Et puis raté aussi, je ne suis pas végé…
J’espère que vous êtes meilleure comme critique de théâtre qu’en psy de comptoir 😉
Bon festival en tout cas, moi c’est fini pour cette année.
Je lis dans l’article » le Buzz du Festival » ( ce jour 14/7) ceci : » Les petits profs fascinés par le texte mais qui n’oseront jamais aller dans le IN » : Alors là bravo ! quelle finesse d’analyse! quelle objectivité sociologique ! voilà une réflexion intelligente ! je résume : donc l’auteur dit en substance que les profs sont minables » petits profs » ( sigh ! ), ils sont incapables de penser, ils ont même pas le courage d’ aller dans le IN car ils ne comprendraient rien, c’est trop fort pour eux !
Waouh ! le « petit prof » que j’ai été et qui va au théâtre depuis un demi siècle est sidérée par autant de mépris et de sottise ! tout ce contre quoi j’ai lutté toute ma vie face à mes élèves ! raté ! échec total ! préjugé et cynisme remportent la mise !
Chère professeur-e (on présume) : vous ne deviez guère pratiquer l’explication de texte, car si vous lisiez correctement notre petit billet, il n’est dit nulle part (pas même en « substance », c’est juste votre interprétation un tantinet parano) que les « petits profs » seraient « minables », ni « qu’ils sont incapables de penser », plus idiots ou timorés que les autres, simplement -et c’est un constat sociologique, assis sur des études universitaires de fréquentation du OFF-, que celui-ci est effectivement fréquenté pour beaucoup par nombre de profs (essentiellement des PEGC) – et retraités pour la plupart. Et le fait est qu’il y a très peu de passerelles entre les publics du OFF et ceux du IN. Désolée, c’est une réalité, nous n’y pouvons rien.
J’ai lu le petit billet en question, je ne suis pas prof et pourtant je trouve difficile de ne pas y déceler un brin de condescendance à l’égard de celles et ceux qui ne fréquentent pas les « bons » endroits.
« population culturellement paupérisée », « petits profs », « suceurs de glace », on fait mieux comme écriture bienveillante, dans un papier qui perd maladroitement sa cible –certains théâtres– en cours de route.
Parano ? il suffit de vous lire!!! cette appellation de « petits profs » n’est pas des plus positive me semble-t-il ! ! parlez vous des « petits critiques » ? des « petits journalistes » ? des « petits acteurs ? »
Quant à la phrase » qui n’ OSERONT JAMAIS aller dans le IN !!! » : vous arrive-t-il de vous relire ? ou bien écrivez-vous sans même réfléchir un instant à la portée de ce que vous dîtes?
Quel mépris !
les « petits profs » est un terme sous lesquels se désignent eux-mêmes les enseignants du 1er degré, prof des écoles et PEGC… Rien de péjoratif là-dedans. Et aucun mépris… Juste un constat.
Attention le Carre Cardinal nexiste plus… cest somlage dd garder des « critiques » gastro de l’an passé quand on sait la vitesse à laquelle les restau évoluent sur Avignon
Merci pour votre précision : nous y sommes allés la dernière fois en hiver 18, nous ignorions qu’il avait changé de proprios depuis. On rectifie !
Pourquoi laisser les commentaires de l’année dernière dans la rubrique des restos ?
Parce que nous attendons avec impatience les vôtres, chers lecteurs-trices, tout frais du jour !
J’y vais voir cet époustouflant cirque NOFIT STATE CIRCUS et son spectacle LEXICON. Surtout ne pas les râter.
Franchement, chère lectrice, en tant que modératrice j’ai laissé passer pour cette fois votre pub déguisée, mais 1) cela n’a rien à faire dans notre rubrique gastro.. et 2), s’il vous plaît ayez la courtoisie de ne pas faire de pub pour vos spectacles sur cette page… Merci !