AVIGNON OFF 19 : DEMANDEZ LE PROGRAMME ! NOTRE PREMIERE SELECTION
LEBRUITDUOFF.COM 28 juin 2019
PROGRAMME AVIGNON OFF 2019 : DEMANDEZ LE PROGRAMME ! DOSSIER SPECIAL OFF 2019, NOTRE PRE-SELECTION.
Voici notre 2e édition du « Demandez le programme ! », notre dossier spécial OFF, version 2019. Une initiative saluée par tous nos lecteurs l’an passé, visiblement très lue, qui nous l’espérons leur aura permis de s’orienter dans la jungle indigeste de ce Festival Off dont les dérives mercantiles, l’appétit capitalistique et l’obésité indécente ne sont plus à démontrer.
Comme d’hab hélas, ce OFF 2019 présente un menu gargantuesque, sans bien souvent les qualités d’imagination, de générosité et de créativité qui ont présidé à l’oeuvre rabelaisienne. Un « programme » pléthorique, enflé, boursouflé, que nous avons passé au crible affûté de notre rédaction, et dont nous avons d’un commun accord extrait une première pré-sélection que l’on espère au plus près de vos attentes. Parmi les spectacles que nous vous conseillons, certains ont déjà été vus et chroniqués par nos collaborateurs (cliquez sur « article »), d’autres encore nous inspirent la plus grande bienveillance, au vu de ce que nous connaissons du travail du metteur en scène ou de la compagnie*.
Quelque 1592 spectacles sont attendus cette année, répartis sur 139 salles, dont la grande majorité sont de circonstance, ouvertes opportunément seulement en juillet sous le vocable usurpé de « théâtre ». Inutile de préciser que devant cette avalanche de propositions -pour ne pas dire pire- le spectateur a de quoi être un tantinet perdu**.
C’est pourquoi LeBruitduOff.com chaque année publie sa pré-sélection avant l’ouverture du OFF. Cette année, nous le faisons en primeur sur LE BRUITDUOFF TRIBUNE, l’édition nationale, quotidienne et à l’année du BDO… De quoi préparer nos lecteurs et festivaliers à l’établissement de leur propre programme, sans être obligés de se fader la « bible » papier illisible (et encombrante) publiée par AF&C**, disponible de toutes façons qu’au dernier moment (quand ce n’est pas le jour même de l’ouverture !) ou fouiller à s’en péter la rétine leur site forcément indigeste…
Pour cette sélection, nous avons demandé à la quinzaine de salles « incontournables » du OFF, tant par la qualité habituelle de leur programme que par leur réputation, de nous transmettre en amont leur programmation, de manière à établir ce dossier dans les meilleures conditions. Cette sélection de salles constitue en soi, pour le festivalier, l’assurance de se planifier un OFF de qualité, sans trop de déceptions ni de déconvenues.
Au chapitre salles, notons l’ouverture de plusieurs d’entre elles encore hélas (7 de plus que l’an passé), dont l’improbable « Théâtre des Gémeaux », qui s’est payé une façade tape-à-l’oeil et a investi 3 millions d’euros (!) dans les rues piétonnes… Tout ça pour proposer une « programmation » convenue (à l’exception d’une ou deux propositions)… Parisienne quoi. Mais bon, les investisseurs parisiens (pour lesquels l’art théâtral est purement accessoire) savent qu’ils peuvent encore se payer des théâtres à Avignon, pour 10 fois moins cher que dans leur « capitale »… Et ils ne s’en privent pas, la mairie fermant les yeux sur ces envahisseurs qui font exploser le prix de l’immobilier local et n’apportent strictement aucune recette supplémentaire à la ville, mais concourent en revanche un peu plus à la pollution visuelle et sonore de la cité et à l’exaspération des Avignonnais.
Pour en revenir à notre pré-sélection 2019*, celle-ci est le fruit du décryptage à la loupe de l’ensemble de nos quinze collaborateurs présents sur le OFF en juillet. Elle est forcément subjective et purement indicative. Chaque année, LeBruitduOff « Avignon » voit plus de 250 spectacles et en chronique sous une forme ou une autre plus de 200. Depuis 2010, lebruitduoff.com est le plus lu des magazines de critique et d’information théâtrale présents sur le OFF : près de 500 000 lecteurs uniques nous suivent chaque mois de juillet.
Le BDO défend depuis le début l’idée militante d’un théâtre de qualité, quelle que soit la forme qu’il revêt : contemporain, classique, populaire, expérimental ou transdisciplinaire. Ce qui ne nous empêche en rien d’aller exercer notre curiosité partout, sans préjugé ni a priori. Mais cela en revanche nous conduit forcément à faire l’impasse sur tout ce que nous exécrons : le théâtre privé sans imagination, les énièmes resucées de Molière, Goldoni et autres pitreries « Commedia del’arte » mal digérées, la soi-disant « comédie », les détestables « stand-Up », « humour », « boulevard » et autres formes dénaturées de théâtre, à l’opposé de l’idée que nous nous faisons d’un Théâtre de création et d’imagination.
Ce parti-pris, que l’on nous a souvent reproché, nous l’assumons et continuerons de le revendiquer haut et fort. Comme nous assumons notre critique cent fois réitérée de ce OFF mercantile devenue une monstrueuse foire sans foi ni loi, souvent phagocytée par le pire de la profession française, des boîtes de production sans vergogne aux faiseurs d’affaires de tout poil, qu’ils soient loueurs de créneaux ou « agents », producteurs ou diffuseurs, dont le seul but en juillet est de rentabiliser au maximum leurs mauvais « coups », sans l’ombre d’une quelconque déontologie professionnelle, ni la moindre étincelle de conscience artistique.
C’est cette même idée d’un Théâtre créatif, ouvert, volontiers imaginatif qui nous a conduit naturellement à ouvrir en octobre 2017 notre édition nationale quotidienne, LE BRUITDUOFF TRIBUNE ****, qui répercute toute l’année la création théâtrale en France, à Paris et en Régions, mais aussi en Belgique et en Suisse francophones. Un quotidien théâtral « sans tabou ni trompettes », bien dans l’esprit du BDO avignonnais que vous connaissez, qui prolonge votre saison d’été toute l’année, chez vous en Régions, à Paris, à Bruxelles ou Lausanne…
NOTRE PRE-SELECTION OFF 2019 :
A La Manufacture, une programmation copieuse, plutôt gaillarde et appétissante, parfaitement contemporaine, toujours l’une de nos préférées du OFF depuis 2010. Voici ce que nous avons relevé : Simon et la méduse et le continent, par la talentueuse Louise Emö, dont nous avions apprécié « Mal de crâne » l’an passé aux Doms, La 7e vie de Patti Smith, écrit par Claudine Galea, Y a pas grand chose qui me révolte pour le moment du Théâtre à Cru, Toutes les choses géniales d’Arnaud Anckaert, Désobéir (pièce d’actualité n°9), de et par Julie Berès, le très bon L.U.C.A. (article) que nous avons vu cet hiver en première au Théâtre National de Bruxelles, Seasonal Affective Disorder, écrit par Lola Molina, L’Origine du monde (46X55) dont le titre bien sûr emprunte au célébrissime et fondateur tableau de Courbet, écrit et réalisé par Nicolas Heredia et donné au Musée Angladon, sans aucun doute Concert à table, de la déjantée Claire Diterzi dont nous avions beaucoup apprécié un « Sujet à Vif » au IN en 2015 (article)… Et puis, il faudra également suivre les lectures, performances et autres soirées one-shot données ci et là pendant tout le festival, dont Pig Boy de Gwendoline Soublin et Philippe Mangenot ou le concert Valdevaqueiros de Fred Nevché …
Au 11-Gilgamesh, qui depuis qu’il a été repris voici quatre ans est une salle dont les propositions de théâtre populaire mais contemporain tout à la fois sont toujours de qualité -et à qui nous souhaitons d’avoir pu redresser les petits dérapages « techniques » (sic) constatés en 2018- nous relèverons : assurément le très bon Hamlet (article) des Dramaticules et Jérémie Le Louët, J’ai rencontré Dieu sur Facebook de l’excellent Ahmed Madani, Le rouge éternel des coquelicots du toujours inspiré François Cervantes, Le petit boucher d’Agnès Renaud, un monologue puissant sur la violence exercée sur les femmes en temps de guerre… Peut-être également conviendra t-il d’aller découvrir Laterna Magica de Dorian Rossel d’après Ingmar Bergman, ou encore Pronom par Guillaume Doucet et la toute jeune troupe Vertigo. Enfin, on pourra éventuellement rajouter à son « panier » De bruit (et de fureur) un truc générationnel d’ados branchés rap d’Hélène Soulier ou encore Vies de papier, théâtre documentaire de Benoît Faivre et Tommy Laszlo…
Au Théâtre des Carmes, lieu historique du OFF, qu’André Benedetto a ouvert en 1966, fondant par ce geste l’aventure du OFF d’Avignon, depuis sa mort dirigé par son fils Sébastien, des propositions toujours intéressantes et surtout -il faut le signaler, tant c’est plutôt rare dans ce OFF mercantiliste- une forte propension à aider de jeunes artistes, leur offrir une première chance sous forme de résidences offertes aux compagnies et de co-réalisations dans le festival : ainsi de la pièce mise en scène par Eléonora Romeo, Lampedusa Beach, premier volet de « La trilogie du naufrage » de Lina Prosa dont nous avions déjà vu une première version l’an passé, une pièce connectée à l’actu la plus brûlante. A voir également, La Paix tant qu’on a pas essayé on ne peut pas dire que ça ne marche pas sur une mise en scène de François Bourcier, sans doute aussi La Légende de Bornéo, ou encore Le casque et l’enclume (que sera le théâtre dans 50 ans ?) mis en scène par Cyril Cotinaut et peut-être également Les soliloques du pauvre du Théâtre de la Passerelle …
Au Théâtre des Halles, un lieu forcément « incontournable » du OFF, car réputé pour ses choix exigeants et l’investissement intellectuel et créatif de son directeur Alain Timar, nous noterons Plaidoyer pour une civilisation nouvelle de Jean-Baptiste Sastre, toujours très bon, The great disaster de Patrick Kermann, Bérénice paysages mis en scène par Frédéric Fisbach, une relecture de Racine donc, Vivre sa vie une adaptation de Godard par Charles Berling, La dernière bande d’après Beckett, par le grand metteur en scène Jacques Osinski… et peut-être par curiosité Pasolini en forme de rose, d’Antonio Interlandi et La Guerre de Troie (en moins de 2)… Et puis, il y a cette nouveauté, ce focus sur l’auteur Serge Valletti, désormais avignonnais après qu’il fut marseillais, joliment intitulé « Valletti Circus« … Timar met en scène deux pièces de l’auteur, dont A plein gaz, à voir, ainsi que Marys’ à minuit, (article) mis en scène par Catherine Marnas. (Lire l’ITW ici d’Alain Timar).
A La Factory (Théâtre de L’Oulle + Salle Tomasi), dirigée par Laurent Rochut qui se démène à l’année pour programmer spectacles et résidences dans ses deux théâtres, ainsi que des « Coup de Pouce » Salle Tomasi : Ils ne mouraient plus… Mais étaient-ils encore vivants de Sophie Gazel, une comédie argentine féroce et décalée, La Sextape de Darwin, une pièce déjantée de Brigitte Mounier, on ira découvrir le spectacle d’une jeune troupe, 2h14 par la Cie Luce (Salle Tomasi), ainsi que L’Augmentation d’après Perec par la Cie des Perspectives … Et peut-être aussi Orphelins d’après Denis Kelly par la Cie Navaquesera… Mais il y a également pas mal de Danse (comme toute l’année d’ailleurs, programmée par Emmanuel Serafini, avec des résidences et des sorties de résidences joliment nommées « Les Mercredis sous la Lune), on notera l’excellent Simon Tanguy qui propose INGING, à ne pas rater…
Au Théâtre Transversal, fondé et dirigé avec passion et abnégation par la metteure en scène avignonnaise Laetitia Mazzoleni depuis l’an passé, une programmation exigeante et ouverte, fléchée sur de jeunes compagnies, et ouverte à des expériences théâtrales hors des sentiers battus, on ne ratera pas Un garçon d’Italie (article) mis en scène par Mathieu Touzé (lire également l’ITW ici du metteur en scène et du comédien), Noir et humide, sur un texte de Jon Fosse et une mise en scène de Frédéric Garbe avec Camille Carraz, MU (article) de Fabrice Melquiot mis en scène Laetitia Mazzoleni … Mais aussi peut-être L’Affranchie de Pauline Moingeon Vallès, mis en scène par Elise Touchon Ferreira et sans doute Be my Marguerite ! sur un texte et une mise en scène de Madeleine Bongard…
Au Théâtre du Balcon, autre lieu « incontournable » du OFF, dirigé par Serge Barbuscia, metteur en scène et comédien, on ne ratera pas Comment j’ai dressé un escargot entre tes seins (article), mis en scène par le maître des lieux et vu en avant-première à Paris cet hiver. Comme on ira voir l’autre mise en scène de Serge Barbuscia, J’entrerai dans ton silence, (article) une pièce sensible sur un sujet douloureux… On pourra essayer Vive la vie ! de la Cie Interface… Enfin, on ira par curiosité découvrir le nouveau spectacle d’Andrea Bescond et Eric Métayer, Déglutis, ça ira mieux…
Au Chêne Noir, lieu mythique du OFF, dispensateur d’un théâtre populaire et accessible, une programmation diversifiée et chaleureuse : à voir sans doute un Don Juan par la compagnie La Naïve sur la musique des Doors, Un Picasso (article), mis en scène par Anne Bouvier, que nous avons vu et apprécié cet hiver à Paris, bien sûr le formidable Les Chatouilles (article) d’Andrea Bescond, créé au Chêne il y a quelque années, que l’on ira voir ou revoir avec plaisir et émotion… A découvrir également une version « maison » du Petit chaperon rouge de Julien Gélas, et peut-être La Légende du Saint Buveur, de Christophe Malavoy…
Au Chien qui Fume, scène permanente d’Avignon dirigée par Danielle et Gérard Vantaggioli et « spot » incontournable du OFF, on ne ratera pas la nouvelle version des Ailes du désir mis en scène par Gérard Vantaggioli, avec cette fois l’excellent Jean-Marc Catella dans le rôle principal, on s’essaiera à Papa, Maman, Staline et moi, une fresque de Mark Rozovsky et peut-être Quand je serai grand, je serai Nana Mouskouri ainsi que Inquiet moi ?, tous les 2 au Petit Chien, l’autre salle du CQF…
Au Théâtre Golovine, l’autre (bon) lieu permanent de la danse à Avignon, institution avignonnaise fondée au siècle dernier par les danseurs étoiles Catherine et Georges Golovine et maintenant dirigée par Yourik et Christelle Golovine : sans doute les 2 spectacles d’Edouard Hue et Beaver Dam Compagny : FORWARD et Into Outside, mais aussi peut-être Rodeo, de la Cie APART, ou encore J’habite une blessure sacrée de Max Diakok…
Au Train Bleu, théâtre de passionnés qui a ouvert en 2018, on ira voir Le syndrome du banc de touche de Julie Bertin, certainement aussi Le Massacre du Printemps d’Elsa Granat, l’excellent En réalités, (article), d’Alice Vannier d’après Bourdieu, comme on essaiera sans doute l’un des 3 volets de MADAM 1, 2 & 3 – Manuel d’Auto Défense À Méditer, un acte artistique, anthropologique, queer, de Marine Bachelot Nguyen et Hélène Soulié, et enfin, peut être aussi Peur(s) de Sarah Tick…
A Villeneuve en Scène, festival dans le festival, spécialisé dans le spectacle urbain et le théâtre de rue, nous irons voir Nous étions debout et nous ne le savions pas, sur un texte de Catherine Zambon et une mise en scène de François Fehner, et sans doute aussi Exodus de Patrick Masset, un spectacle à la croisée des disciplines…
Au Théâtre des Doms, la scène permanente de la création belge francophone à Avignon, financée par la Région Wallonie, cette année une sélection très orientée jeune public, ce qui n’est pas spécialement dans nos cordes. Du coup, nous ne retiendrons que deux propositions, On est sauvage comme on peut, du collectif Greta koetz et Crâne (article) de la Cie De Facto, que nous avons vu cet hiver à Bruxelles.
Aux Hauts-Plateaux, salle connue pour ses concerts et spectacles musicaux, sise à La Manutention (au-dessus d’Utopia-Manutention), surtout vouée en juillet à l’expérimentation croisée Théâtre, Danse, Musique : Rimbaud was a rolling stone, par la Cie du Bateau ivre, Envers, recherche chorégraphique de la Cie La Mazane, et le spectacle musical déjanté Carmen de la Cansion, par la Cie du I…
Aux Hivernales, centre chorégraphique depuis 25 ans, fondateur du festival de danse éponyme qui se tient chaque hiver, comme son nom l’indique, on constate cette année une programmation lisse, sans grand éclat. On regrette celle lumineuse qu’Emmanuel Serafini, l’ex directeur du CDCN, établissait avec soin et prises de risque chaque saison… Mais bon, relevons tout de même A Leaf, de Nina Santes et Célia Gondol, programmé dans le cadre du IN. Autres possibles, Nirvana, de Delgado et Fuchs, en coprod avec la Collection Lambert ou encore sans doute Nhà, de Sébastien Ly Kerman. Et peut-être Näss (Les gens) de Fouad Boussouf, un spectacle inspiré des danses nord-africaines et de la transe gnaoua…
Au Théâtre La Luna, autre scène renommée du OFF d’Avignon depuis près de 30 ans, dont l’intrépide et entreprenant fondateur Stéphane Marteel hélas nous a quittés brutalement en 2017, on ira voir la mise en scène de William Mesguich Le Corbeau blanc, autour de la barbarie nazie et d’Adolf Eichmann, peut-être aussi le 4.48 Psychose d’après Sarah Kane mis en scène par Yves Penay… Et on ne ratera pas pour la 3e année, l’excellent Les Passagers de l’Aube (article) de Violaine Arsac…
Dans les autres salles, en vrac : au Théâtre Actuel, La Famille Ortiz et La Machine de Turing, qui revient pour la seconde année auréolée de Molières, au Petit Louvre, La nuit juste avant les forêts et Duo Juan, à la Maison de la Poésie, Mon appart (article) un ovni déjanté et poétique, aux Béliers, Intra-Muros (article) d’Alexis Michalik, aux Gémeaux, le maestro cantaor de flamenco Luis de La Carrasca reprend sa Carmen, (article) baroque et très flamenca donc, que nous avions déjà appréciée voici deux ans : recommandée, à La Condition des soies, peut-être Embarquement immédiat de Thomas Le Douarec, Partout, le désopilant Après tout, libre à vous d’aimer le mauvais théâtre succès récurrent du collectif poissondejuillet, à Artéphile, l’excellent Pierre Notte, L’Effort d’être spectateur, vivement recommandé, et toujours La Magie lente (article) mis en scène également par Pierre Notte … Enfin, pour les amateurs de musiques du monde, il faudra aller goûter au Festival Là c’est de la musique, un rendez-vous IN et OFF pour la 3e année consécutive…
Bien sûr, ceci n’est qu’une pré-sélection et nous espérons bien découvrir dans ce OFF 19 de petites perles que nous n’aurions pas décelées de prime abord. Nous verrons bien…
Bon festival 2019 à tous !
et que vive le Théâtre, encore et toujours, malgré tous les « marchés » du monde !
La rédaction
A NE PAS MANQUER. A paraître, d’ici le 5 juillet : » Notre 50/50 « , les 50 spectacles que nous recommandons et » L’Argent du Off « , un dossier sur la réalité économique du OFF d’Avignon.
* Dossier « in process », sujet à réévaluation, compléments et ajouts jusqu’au 5 juillet
** Le « Programme » papier du OFF édité par AF&C, disponible toujours au dernier moment, n’est en fait que le catalogue des communiqués de presse et autres « prière d’insérer » élaborés par les compagnies elles-mêmes, ou par les théâtres qui les accueillent. Communiqués et insertions payants, faut-il le préciser. Autant dire qu’il est plutôt impossible pour le festivalier lambda de se faire une idée objective à la seule lecture de ce document publicitaire qui pratique l’auto-promo sans une once de recul critique, mal fichu et mal indexé, d’autant que son bon kilo de papier le rend tout à fait impraticable à la consultation, encore moins au transport sous les cieux du juillet avignonnais !
*** Pour le programme du « IN », nous vous suggérons de consulter la sélection toujours pertinente de nos confrères d’INFERNO, qui couvre chaque juillet l’intégralité du Festival « IN » d’Avignon : CLIQUEZ ICI
**** Chaque jour sur https://www.lebruitduofftribune.com
Image : « L.U.C.A. » à La Manufacture – Photo © Leslie Artamonow
Bonjour l’équipe :
« Après tout, libre à vous d’aimer le mauvais théâtre » : ne serait-ce pas là une programmation du OFF2018, absente en 2019 ? S’ils sont présents, ils sont bien cachés dans le programme et je ne l’ai pas trouvé.
Merci pour cette 1ère pré-sélection !
Bon festival à tous
Merci cher lecteur pour votre intérêt à nous lire… Pour ce dont vous parlez, si, si, c’est bien là, (hélas) dans ce OFF 2019… et Partout, comme dit dans l’article 😉